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Les prérequis pour entrer à l’université ne doivent pas être "coercitifs", affirme Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes-FSU. Ils doivent consister à "mieux informer les étudiants sur les compétences nécessaires pour réussir". Depuis l’ouverture d’une concertation sur les prérequis le 17 juillet 2017, les acteurs de l’éducation doivent s’accorder sur une définition de ce terme et sur leur usage. Pour le Sgen-CFDT, ces prérequis doivent prendre en compte des compétences transversales, alors que la Fnec-FP-FO refuse qu’ils deviennent "des exigences extra-disciplinaires". Le Snalc-FGAF veut instaurer un "accès sélectif" à l’université tout en organisant une année de "propédeutique" au sein des lycées, afin d’accompagner l’entrée en licence. Une option également portée par le Se-Unsa, qui se dit "favorable à de la remédiation".
Alors que la concertation sur l’accès à l’enseignement supérieur et le "contrat de réussite étudiante" est lancée ce lundi 17 juillet 2017 en vue de supprimer le recours au tirage au sort à la rentrée 2018, AEF présente les questions que pose l’ouverture de ce chantier : Que sont les prérequis ? Doivent-ils être indicatifs ou coercitifs ? Qui doit les définir ? Comment seront-ils vérifiés ? Quels impacts de cette réforme sur le post-bac et sur l’organisation du cycle licence ? etc. Concernant les moyens, Frédérique Vidal assure qu’elle "fait du chantier de l’entrée en premier cycle sa priorité absolue" (lire sur AEF info). À l’heure où se discutent les orientations budgétaires pour 2018, c’est un sujet que ne manqueront pas de soulever les organisations syndicales. Quant au calendrier, il est assez serré puisque la saisie des vœux sur APB démarre en janvier.