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Le gouvernement a prévu de lancer en septembre 2017 une concertation sur la réforme du baccalauréat, qui devra aboutir avant septembre 2018 (lire sur AEF info). Le projet vise à "resserrer les épreuves finales autour d’un petit nombre de matières et définir ce qui relève du contrôle continu". AEF rassemble les points de vue et propositions de plusieurs syndicats d’enseignants, de personnels d’encadrement et la FCPE. Les organisations se divisent au sujet de "l’urgence" à modifier cet examen. Le Snes-FSU souhaite conserver des épreuves terminales et s’oppose au contrôle continu. Le SNFOLC est contre la "généralisation" de ce dernier, qui mettrait en danger le "caractère national du baccalauréat". Quant au SNPDEN, il propose deux types d’épreuves : un "certificat de fin d’études secondaires" et des examens attestant de la capacité de l’élève à intégrer l’enseignement supérieur.
Le taux d’admis au baccalauréat 2017 à l’issue du premier groupe d’épreuves atteint 78,6 %, en baisse d’un point par rapport à la session 2016 (lire sur AEF info), annonce le ministère de l’Éducation nationale dans un communiqué, mercredi 5 juillet 2017. Le nombre de candidats reçus est cependant en hausse à 549 600 (+5 700 par rapport à juin 2016). 53 300 candidats sont ajournés (7,6 %) et 96 500 pourront se présenter au second groupe d’épreuves à partir du 6 juillet. Le taux d’admis à l’issue du premier groupe d’épreuves au baccalauréat général est de 80,1 %, soit une baisse de 1,5 point par rapport à 2016. Le taux d’admis à l’issue du premier groupe d’épreuves du baccalauréat technologique est de 80,1 % (+0,2 point). Celui du baccalauréat professionnel atteint 74,4 %, en baisse de 1,1 point par rapport à la session 2016.
"On n’a jamais aussi peu fait pour prendre en compte les différents profils d’élèves, ainsi que leurs différents potentiels, et leurs rythmes d’apprentissage", déclare le Snalc au sujet du collège, dans un livret de propositions pour 2017 présenté à l’occasion de son 98e congrès organisé à Paris du 25 au 27 octobre 2016. "Nous présentons une véritable alternative pédagogique de la maternelle à l’enseignement supérieur", affirme François Portzer, son président, à AEF. Il propose de réformer collège et lycée pour rendre les parcours plus "modulables" en fonction du niveau de l’élève au collège. Au lycée, la différenciation s’appuierait sur les disciplines présentées au bac, "deux majeures et deux mineures". Les épreuves seraient avancées afin que la sélection opérée par APB s’appuie sur les résultats à l’examen. Le syndicat émet également 17 propositions pour le premier degré.