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La société SparingVision, créée en juin 2016, est lauréate du concours i-Lab 2017 d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes, et fait partie des cinq projets distingués par un "grand prix" à ce concours (lire sur AEF info). La start-up développe de nouveaux traitements pour les maladies dégénératives de la rétine, à partir de recherches menées par Thierry Léveillard et José-Alain Sahel qui dirige l’Institut de la vision, tous deux cofondateurs de la société. Sa présidente, Florence Allouche-Ghrenassia, précise à AEF la nature du projet et la manière dont celui-ci est financé et mené. Plus généralement, elle revient sur le rôle d’accompagnement que jouent les incubateurs et souligne que, notamment sous l’impulsion des Satt, les structures de transfert ont beaucoup évolué ces dernières années vers une meilleure compréhension de la culture des start-up.
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« L'OTT&PI (Office de transfert de technologie et des partenariats industriels) de l'AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris) mène une politique très fortement tournée vers le brevet pour favoriser le transfert vers les entreprises », déclare Florence Ghrenassia, directrice de l'office. Elle s'exprime lors de la première édition des rencontres communes entre l'AP-HP et le parc technologique francilien Biocitech, jeudi 14 février 2013 à Romainville (Seine-Saint-Denis), pour mettre en relation directe les équipes de recherche de l'AP-HP et les entreprises de biotechnologie, de biopharmacie et de chimie fine accueillies par Biocitech. « Sans brevet, il ne saurait y avoir de transfert, car les entreprises sont de moins en moins enclines à engager de longs et coûteux développements », poursuit-elle dans son intervention. « À cet égard, l'une de nos difficultés tient dans la nécessité de développer la culture de la propriété intellectuelle auprès des médecins, qui sont encore plus prompts à parler de leurs inventions qu'à les protéger. »
La médaille de l'innovation 2012 du CNRS est attribuée au physicien Alain Benoît, au pharmacien Patrick Couvreur et au biologiste José-Alain Sahel mercredi 20 juin 2012. Elle leur sera remise ce soir par Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, au siège du CNRS à Paris. Cette distinction, dont il s'agit de la deuxième édition, « récompense des personnalités dont les recherches exceptionnelles conduisent à des innovations marquantes sur le plan technologique, thérapeutique et sociétal », précise l'organisme. En 2011, la médaille avait été décernée à l'économiste Esther Duflo, au physicien Mathias Fink et au roboticien François Pierrot (AEF n°242292).