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Au lendemain d’un conseil d’administration, l’Ircantec a présenté le 28 juin 2017 son rapport d’activité 2016. Les dirigeants du régime de retraite complémentaire obligatoire des contractuels de droits publics ont mis en avant un résultat positif de 437 millions d’euros et des réserves de 9,8 milliards d’euros, "qui garantissent ses perspectives d’avenir à moyen et long terme", selon son président (CFDT), Jean-Pierre Costes. 2016 a aussi été l’année de la mise en place de la feuille de route 2016-2020 des investissements du régime. Moins positif, la colère monte parmi les organisations syndicales membres du conseil d’administration de l’Ircantec. Le motif : le gouvernement leur refuse le déménagement du siège vers un bâtiment HQE dans le 13e arrondissement de Paris. Une discorde a priori anecdotique, reconnaissent-ils, mais qui augure mal de la suite du dialogue social.
Le conseil d’administration de l’Ircantec a émis le mardi 28 mars 2017 un avis favorable sur deux textes concernant les modalités de fonctionnement de l’Ircantec. Le conseil d’administration du régime s’était insurgé, l’été dernier, contre une première version d’un projet de décret relatif aux règles d’investissement des régimes de retraite complémentaire, inspiré de la mission Igas de 2013, qui concernait non seulement l’Ircantec, mais également la MSA, le RSI, les sections professionnelles de retraite des professions libérales et certains régimes spéciaux (lire sur AEF info). L’Ircantec n’est désormais plus concernée par ce texte, dont une nouvelle version a été examinée par les autres caisses (lire sur AEF info). Le décret et l’arrêté examinés hier renforcent simplement la gestion et la transparence du régime.
Le conseil d’administration de l’Ircantec s’est prononcé le 31 août dernier contre un projet de décret relatif aux règles d’investissement des régimes de retraite complémentaire, inspiré des conclusions de la mission Igas de juin 2013. Il concerne non seulement l’Ircantec, mais aussi la MSA, le RSI, les sections professionnelles de retraite des professions libérales et certains régimes spéciaux (avocats, artistes-auteurs, clercs et employés de notaires, personnel navigant). Le texte porte à la fois sur la gouvernance, le mode de pilotage des régimes, la politique de placement, de gestion des risques, de contrôle interne et de prévention des conflits d’intérêts. Le CA estime ainsi que ce texte "remet en cause la feuille de route des placements 'investissement socialement responsable' de l’Ircantec', et plus globalement la politique de placements qui concourt à l’équilibre des régimes".
Lors du CA de l’Ircantec réuni le 18 décembre 2015, Jean-Pierre Costes (CFDT) a été élu à la majorité relative au second tour président du conseil, pour quatre ans. Âgé de 58 ans, Jean-Pierre Costes est cadre au ministère de l’Économie et des Finances. Il succède à Alain Gaillard, au terme de son mandat actuel. Dominique Lévêque, administrateur au titre de l’AMF, a été élu vice-président du CA, représentant le collège employeur. Cette élection fait suite à la récente réforme de la gouvernance de l’Ircantec (lire sur AEF). Jean-Pierre Costes se présentait face à Philippe Soubirous, secrétaire fédéral de la FGF-FO, soutenu notamment par la CGT. Au terme de cette élection, les deux organisations regrettent "d’avoir été écartées des instances dirigeantes de l’Ircantec", selon Christophe Prudhomme (CGT), puisqu’elles ne seront présentes ni au bureau ni à la tête des principales commissions.