En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le nombre de sociétés du CAC 40 qui intègrent des critères RSE dans la rémunération de leurs dirigeants et de leurs cadres n'a cessé d'augmenter, passant de 4 en 2006 à 29 à fin 2015, selon une étude publiée mercredi 28 juin 2017 par l’Orse (1) et PwC. Parmi les leaders en la matière, Crédit agricole, Solvay ou encore Danone. Le cabinet d’audit et de conseil et l’association ont passé au crible les pratiques gouvernance de huit grandes entreprises (2). Sous forme de fiches, ils synthétisent leurs choix en termes de populations cibles, d’indicateurs, de poids des critères dans la rémunération variable, ou encore de directions impliquées. Actualisation d’une première étude de 2012, ce nouveau rapport guide les entreprises dans leur démarche, à travers les "six grandes étapes nécessaires à la mise en œuvre d’un tel dispositif".
"Dès 2014, en France, des critères RSE seront intégrés dans la rémunération variable du président et des dirigeants du groupe", indique Jean-Bernard Lévy, P-DG de Thales, en introduction du rapport RSE (Responsabilité sociale des entreprises) 2013 de l’entreprise, publié jeudi 31 juillet 2014. La société y fait le point sur les faits marquants de l’année en matière de RSE et sur ses ambitions pour 2014 notamment sur le volet social. Elle y rappelle également les différents accords signés dans le groupe en 2013 sur le télétravail, la qualité de vie au travail, ou encore la GPEC. Thales compte 65 000 collaborateurs présents dans 56 pays.
« La difficulté est de ne pas donner l'impression aux salariés qu'ils font de la RSE pour gonfler le bonus de leur patron ou de leur manager », indique jeudi 7 juin 2012 Jérôme Courcier, directeur du développement durable au Crédit agricole. « Nous avons eu un débat. Mais si nous ne commençons pas par motiver les cadres opérationnels, le sujet est traité le vendredi à 17h », poursuit-il, dans le cadre de la présentation par l'Orse (Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises), d'un guide sur « l'intégration de critères RSE dans la part variable des rémunérations des dirigeants et des managers », publié le même jour (AEF n°213381).
« La part de la rémunération variable conditionnée aux critères RSE diffère d'une entreprise à une autre. Elle peut représenter entre 10 et 30 % de la rémunération variable environ dans les entreprises étudiées ». Telle est le constat ressé par l'Orse (Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises), dans son guide sur « l'intégration de critères RSE dans la part variable des rémunérations des dirigeants et des managers », publié jeudi 7 juin 2012. Se basant sur les retours très détaillés et concrets d'entreprises, le guide propose des exemples de démarches et une feuille de route méthodologique.