Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
"Mon prédécesseur avait annoncé des mesures comme l’anonymisation des policiers dans les procédures judiciaires ainsi que l’autorisation de porter votre arme de service en dehors des heures de service. Je veux dire cet après-midi qu’elles seront maintenues et, s’il le faut, accentuées", indique Gérard Collomb, mercredi 14 juin 2017. Le ministre de l’Intérieur s’exprimait au commissariat des Mureaux (Yvelines), lors d’une cérémonie d’hommage à Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, deux fonctionnaires de police assassinés à leur domicile de Magnanville il y a un an. "Nous renforcerons et donnerons plus de pertinence encore à nos services de renseignement, pour qu’ils puissent mieux repérer tous les individus qui comme l’assassin de Jean-Baptiste et de Jessica, préméditent de passer à l’acte."
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
Usage des armes, anonymat des enquêteurs, port de la cagoule… Plusieurs représentants de syndicats de police reviennent sur les mesures de protection accordées aux fonctionnaires de police depuis l’attentat de Magnanville. Un commandant et une secrétaire administrative de police avaient été assassinés à leur domicile il y a un an. Yves Lefebvre, secrétaire général d’Unité SGP-police FO, indique notamment que "des mesurettes ont été prises" pour améliorer la sécurité des fonctionnaires de police, mais estime que les avancées sont "insuffisantes". Selon le secrétaire général d’Alliance police nationale, Jean-Claude Delage, "il faut une réponse pénale forte, des sanctions fermes et des mesures de protection juridiques". "Des améliorations ont été trouvées, mais elles concernent plus les personnels actifs", déplore Nathalie Makarski, secrétaire générale d’Alliance-Snapatsi.
Le port de la cagoule est autorisé "à titre exceptionnel, compte tenu du contexte et afin de renforcer leur protection par l’anonymisation" pour tous les effectifs de sécurité publique, indique une note de service du directeur central de la sécurité publique datée du 9 mars 2017. Cette mesure, prise dans le cadre du plan de sécurité publique, avait été annoncée par Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, en octobre 2016 (lire sur AEF info). Pascal Lalle précise que "seules les cagoules en dotation administrative doivent être utilisées par les policiers". Dans une note datée du 7 février 2017, le directeur général de la police nationale rappelle également que "les interventions de police à visage découvert demeurent la règle pour l’ensemble des agents ne relevant pas du régime de l’arrêté du 7 avril 2011", qui concerne les unités spécialisées telles que la DGSI, le Raid ou le GSPR.