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La Première ministre britannique, Theresa May, et Emmanuel Macron lancent un plan d’action visant à "renforcer les engagements et les obligations des opérateurs en ligne", annonce le président de la République dans un communiqué, mardi 13 juin 2017. Ce plan a notamment pour objectif de "supprimer les contenus qui promeuvent, dans tout type de média, la haine et le terrorisme", précise-t-il. "Il y a aujourd’hui des engagements qui ont été pris, ils ne sont pas suffisants." Et d’ajouter : "Theresa May rappelait très justement que ce sont durant les deux premières heures que près de 50 % des potentiels terroristes, en tout cas des esprits qui peuvent être manipulés, sont touchés par cette propagande, quand aujourd’hui les engagements pris sont mis en œuvre seulement dans les 48 heures."
"L’équipe du président Emmanuel Macron était bien préparée et prête à réagir" face à une cyberattaque, estime Julian King, commissaire européen chargé de l’Union de la Sécurité. Il s’exprimait lors d’un colloque organisé à Londres par le think tank Royal Institute of International Affairs, aussi appelé Chatham House, jeudi 11 mai 2017. Il rappelle que "36 heures avant le second tour de l’élection présidentielle française, le mouvement En Marche d’Emmanuel Macron a été la cible d’une cyberattaque majeure et coordonnée". "L’équipe a d’autant mieux réduit l’impact de l’attaque en dévoilant immédiatement ce qui venait de se passer", note Julian King. "C’est la preuve que nos adversaires utilisant la guerre de l’information peuvent être défaits par un signalement précoce." Il estime également que les États européens "sont à une étape déterminante dans la lutte contre la cybercriminalité".