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La direction de la protection judiciaire de la jeunesse et la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires signent une convention visant à développer la prévention et à lutter contre la radicalisation des mineurs, indique le ministère de la Justice dans un communiqué, jeudi 1er juin 2017. "Cela passe par la formation des professionnels et par la mutualisation de l’information", précise la Chancellerie. La DPJJ et la Miviludes avaient déjà développé un partenariat en avril 2012, qui prévoyait notamment "la mise en œuvre d’une information spécifique des professionnels de la PJJ à l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse et dans les pôles territoriaux de formation", afin de les sensibiliser "à la problématique sectaire".
Cinq professionnels issus d’horizons variés "réunis par un socle de valeurs humanistes et un solide ancrage au terrain, dont les compétences convergent sur les questions de terrorisme et de radicalisation" annoncent, vendredi 9 juin 2017, le lancement d'Action résilience SAS. Cette société proposera notamment des activités de conseil et de formation. Elle financera en parallèle une association visant à développer la recherche et à promouvoir les meilleures pratiques sur les questions de radicalisation et de contre-terrorisme. Le journaliste et ex-otage en Syrie, Nicolas Hénin, est le président d'Action résilience.
L'avis de la CNCDH dénonçant les limites de la politique de la prévention de la radicalisation contient "une critique radicale notamment sur la participation du travail social", regrette Muriel Domenach, secrétaire générale du CIPDR. Elle s'exprimait dans une interview accordée à TSA, mardi 6 juin 2017. Muriel Domenach juge notamment les recommandations de la CNCDH "problématiques" (lire sur AEF). "Les travailleurs sociaux impliqués dans la prévention de la radicalisation ne méritent pas un tel opprobre", ajoute Muriel Domenach. Elle assure en outre que "la radicalisation n’est pas par essence le monopole des terroristes djihadistes".
"Le premier droit de l’homme, c’est la sécurité. Tout ce qui doit être fait pour protéger les citoyens doit l’être en respectant une règle simple : chaque fois qu’il y a atteinte à la liberté, il faut qu’il y ait intervention d’un magistrat, avec exécution de la peine." C’est ce qu’indique François Bayrou, mardi 6 juin 2017, au micro de BFMTV et RMC. "Le parcours d’un très grand nombre de ceux qui commettent [des attaques terroristes] passe souvent par la prison" et par une radicalisation rapide. "La rapidité de cette transition-là est une question pour la justice et aussi les citoyens. C’est une question pour chacun d’entre nous", développe-t-il. François Bayrou est par ailleurs interrogé sur le mode de nomination des magistrats du parquet.
Canopé, le réseau de création et d'accompagnement pédagogiques, publie un nouveau site pour prévenir la radicalisation en milieu scolaire, mardi 16 mai 2017. Ce site entre dans le cadre du Plan d'action contre la radicalisation et le terrorisme, présenté le 9 mai 2016. Il vise à "mieux comprendre le processus de radicalisation, notamment chez les jeunes" mais aussi à "identifier dans le développement psychosocial de l'adolescent les signes précurseurs d’un engagement dans un processus de radicalisation". Ce site se veut être un "outil de formation professionnel à destination de l’ensemble des membres de la communauté éducative pour aborder la question de la radicalisation avec les élèves, notamment par la culture du débat et de l’argumentation".
"L’échec du 'centre de réinsertion et de citoyenneté', fermé en février 2017, a montré les limites de la politique de prévention de la radicalisation", estime la Commission nationale consultative des droits de l’homme dans un communiqué, jeudi 18 mai 2017. Ces limites sont "soulignées par la mission d’information du Sénat sur le désendoctrinement et la réinsertion des djihadistes", dont un bilan d’étape a été présenté en février 2017, ajoute l’organisation. La CNCDH émet en outre "de vives critiques concernant les dispositifs de détection et de prise en charge des personnes dites 'radicalisées'" et publie une liste de recommandations visant à améliorer ces dispositifs. Elle juge notamment nécessaire la suppression du FSPRT (fichier des signalés pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste).