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L’Union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé, créée par la LMSS du 26 janvier 2016, s’est choisi un "nom de marque" le 23 mai dernier à l’occasion de sa première assemblée générale ordinaire. Constituée le 22 mars dernier avec 72 associations nationales membres (lire sur AEF info), l’Unaas s’est dotée de ses premières instances élues et a choisi pour nom de "France Assos Santé". Son premier président, Alain-Michel Ceretti, s’est exprimé le 7 juin dernier sur le rôle des représentants d’usagers du système de santé et de patients et sur le fonctionnement de la nouvelle union qui remplace le Collectif interassociatif sur la santé.
Alors qu’Édouard Couty a été chargé de mener la concertation sur l’écriture du décret nécessaire à la mise en place d’une Union nationale des associations agréées en santé prévue par l’article 1er de la loi santé, deux associations de consommateurs et d’usagers, l’UFC-Que Choisir et la CLCV, adressent ce 2 mars 2016 une lettre ouverte à la ministre de la Santé pour s’étonner de la composition du comité technique chargé de plancher sur l’écriture de ce décret. Il est en effet prévu que siègent 10 membres, dont 8 représentants du Ciss. Or, les deux associations, agréées mais non membres du Ciss, se plaignent de ne pouvoir participer à la concertation et s’inquiètent d’un manque de pluralisme.
C'est à une opération "mains propres sur la santé", allusion à l'opération "Mani Pulite" ayant conduit à la multiplication d'enquêtes judiciaires en Italie au début des années 90 contre la corruption de personnalités du monde politique et économique italien, qu'appellent le 5 janvier 2015 les personnalités signataires d'une dénonciation des conséquences de la persistance des conflits d'intérêts dans le domaine de la santé, et plus particulièrement du médicament.Sous la houlette de la députée européenne écologiste Michèle Rivasi et du pharmacien lanceur d'alerte Serge Rader, une vingtaine de personnalités signent un appel en faveur d'une profonde réforme de la politique du médicament en France. Elles militent pour la "construction d'un mur parfaitement étanche entre les intérêts privés et la décision publique dans le domaine de la santé", source potentielle de 10 Md€ d'économies.