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"Le nombre de mentions de licence en tension risque d’augmenter", assure Lilâ Le Bas, présidente de l’Unef, lors d"une conférence de presse avec l’UNL, la FCPE et l’association Plus, le 13 juin 2017. Elle estime que contrairement à ce qu’affirment les responsables d’universités et malgré les consignes passées par le MESRI - notamment une note destinée à réduire le tirage au sort (voir encadré) - et les rectorats, celles-ci "font le choix de réduire les capacités d’accueil". "Quand il y a une volonté politique, il y a toujours les moyens de trouver de la place" pour les bacheliers, soutient-elle en se référant au problème de la Paces en Île-de-France.
En Staps, ce sont environ 33 000 demandes de vœux 1 qui ont été formulées cette année dans APB, pour 16 785 places disponibles, selon les chiffres donnés par l’Anestaps (Fage) et confirmés à AEF par la C3D. Il y aurait toutefois 19 311 étudiants "appelés", c’est-à-dire dont le vœu 1 a été accepté. "On pratique chaque année le surbooking en raison des désistements de certains bacheliers pour des filières qui ne sont pas dans APB (apprentissage, Sciences Po, cursus à l’étranger…)", explique à AEF un membre de la C3D. Toujours est-il qu’il reste près de 13 000 élèves de terminale qui pourraient se voir refuser leur entrée en Staps cette année contre 9 000 l’an passé (lire sur AEF info).
Le nombre de filières sous tension concernées par le tirage au sort s'élève à 169 à l’issue de la première phase d’admission post-bac dont les résultats ont été publiés hier 8 juin 2017, contre 78 l’an passé, et 189 en 2015. Le MESRI précise, dans un communiqué, avoir permis, grâce à un "dialogue de gestion" avec les rectorats engagé le 24 mai, de faire "très nettement baisser le nombre de filières en tension" (47 %), puisqu’elles étaient 320 le 24 mai. "Ce travail va se poursuivre tout au long des jours et des semaines qui viennent", assure le MESRI qui rappelle que Frédérique Vidal "s’est clairement exprimée sur la nécessité de réduire au maximum les effets du tirage au sort pour la rentrée 2017", et d’y mettre fin pour la rentrée 2018 (lire sur AEF info). Une réunion s’est tenue ce matin pour savoir comment répondre aux 857 élèves pour le moment refusés en Paces en Île-de-France.