En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La FEAS (Fédération européenne de l’actionnariat salarié) publie mercredi 7 juin 2017 la nouvelle édition de son "baromètre des politiques d’actionnariat salarié dans les pays européens". Il en ressort que 18 pays européens ont à présent des politiques de promotion et de développement de l’actionnariat salarié. "Ce nombre n’avait jamais été aussi élevé auparavant", selon la FEAS. En outre, "à l’exception de la France, toutes les décisions politiques récentes en Europe ouvrent la voie à des incitants plus importants pour l’actionnariat salarié".
Mardi 7 mars 2017, la Fédération Européenne de l’Actionnariat salarié (FEAS) publie un nouveau "Recensement Économique Annuel de l’Actionnariat Salarié"
L’image employeur est le premier élément sur lequel le déploiement d’un programme d’actionnariat salarié a un impact, selon 84 % des employeurs français des sociétés non cotées. Selon une étude du cabinet Deloitte publiée à la mi-décembre, c’est en effet un synonyme d’attractivité en termes d’embauche (72 %), mais également de motivation et d’implication des salariés (76 %). La moitié des employeurs considère que l’actionnariat salarié est également lié à l’idée d’équité, 40 % qu’il impacte les relations sociales, et un tiers environ (32 %) qu’il a un fort impact sur le turnover et la fidélisation des talents. 92 % des entreprises ont un retour positif sur la création de ce dispositif au sein de leur structure. Du côté des salariés, 47 % de ceux éligibles à un programme d’actionnariat y ont souscrit, avec 2 850 euros d’investissement unitaire en moyenne.
Le dispositif d’actionnariat salarié est très largement répandu : 88 % des entreprises ont un FCPE d’actionnariat salarié, 68 % un actionnariat direct, 79 % un PEG, 47 % un PEE, et 71 % d’entre elles un Perco, selon la 7e enquête annuelle sur l’actionnariat salarié réalisée de juin à septembre 2016, par la FAS (Fédération française des actionnaires salariés et anciens salariés) et Altedia, et dont les résultats sont publiés jeudi 13 octobre 2016. Autres résultats de l’enquête : "l’actionnariat salarié progresse dans les entreprises qui font des opérations régulières" et "la fiscalité et son poids n’apparaissent plus comme un frein au développement de l’actionnariat salarié mais comme un paramètre intégré".
Les comparaisons européennes ne sont pas toujours favorables à la France, mais il est un domaine où elle tient la première place parmi les 27 : avec 3,5 millions d’actionnaires salariés, l’Hexagone est en effet le pays d’Europe où ce dispositif est le plus développé. Pourquoi alors faut-il encore le renforcer ? "Parce que c’est une des réponses à la crise de croissance que nous connaissons", répond Loïc Desmouceaux, délégué général de la FAS (Fédération française des associations d’actionnaires salariés), ce mardi 20 septembre 2016, lors des 4es Rencontres pour l’épargne salariale. "Une réponse moderne", car elle est "un outil de cohésion qui permet de faire converger les intérêts" des entreprises, des salariés et de l’État. Un point de vue que partage Paul du Saillant, directeur général adjoint du groupe Essilor, qui qualifie l’actionnariat salarié de "triptyque gagnant".