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Le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, a confirmé mardi 6 juin 2017 qu'un "plan quinquennal pour le logement d'abord" serait lancé. Lors d'une table ronde avec une quinzaine d'acteurs associatifs, il a rappelé qu'il s'agissait d'une promesse faite par le candidat Emmanuel Macron devant la Fondation Abbé Pierre le 31 janvier dernier. Les associations saluent cette volonté "d'embrayer" dès le début du quinquennat sur une logique de "logement d'abord", même si de nombreuses questions restent encore en suspens : quel sera l'objectif en termes de nombre de logements, quel budget sera alloué à ce plan ? Des rencontres bilatérales doivent se poursuivre cet été et le plan devrait être finalisé début 2018.
La Fondation Abbé Pierre présente ce mardi 31 janvier 2017 "15 idées contre la crise du logement" aux candidats à l’élection présidentielle. Développées en 200 pages dans son rapport annuel contre le mal-logement, ces propositions feront l’objet d’entretiens de 30 minutes avec cinq candidats invités par la fondation cet après-midi. Parmi les principales mesures : favoriser une politique de "logement d’abord", construire 150 000 logements "très sociaux" par an et appliquer plusieurs mesures de la loi Égalité et citoyenneté en faveur de davantage de transparence et de "justice sociale" dans le secteur HLM. Dans le privé, la FAP appelle à davantage de fermeté face à l’habitat indigne, au déploiement de l’encadrement des loyers dans 28 agglomérations, à la création d’une GUL ou encore à une "révolution fiscale de l’immobilier".
Les ministères de la Santé et du Logement saluent, mardi 3 janvier 2017, la généralisation du dispositif "Un chez soi d’abord" en 2017, actée par décret du 28 décembre. Mis en place depuis 2011 à Paris, Lille, Marseille et Toulouse, ce programme propose aux personnes en situation de grande précarité, et présentant des troubles psychiques sévères, "une orientation vers un logement ordinaire en leur assurant un accompagnement soutenu par une équipe médico-sociale pluridisciplinaire". Les ARS (agences régionales de santé) lanceront des appels à projets "dans les mois à venir pour déployer le programme sur l’ensemble du territoire national", indique le gouvernement. Les ministères soutiendront en conséquence "la généralisation de l’évaluation" du dispositif, à hauteur de 6 millions d’euros en 2017.