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Pierre Cavret, président de l’Anas (Association nationale d’action sociale des personnels de la police nationale et du ministère de l’Intérieur) depuis octobre 2015, est réélu à la tête de l’organisation lors d’une assemblée générale organisée à Gujan-Mestras (Gironde) du 16 au 18 mai 2017. "Nous avons fini l’année 2016 en excédent et nous avons pu reconstituer notre réserve statutaire. Nous repartons sur de bonnes bases", dit Pierre Cavret à AEF. Au cours de son nouveau mandat, Pierre Cavret entend en particulier entamer la rénovation des centres de vacances de l’Anas. Malgré ce bilan, l’Unsa police a indiqué dans un communiqué qu’elle retirait son soutien à l’association, mettant notamment en cause la "gestion humaine" au sein de l’Anas.
Une gouvernance "marquée par des dysfonctionnements importants", une situation financière "alarmante" due notamment à "un train de vie manifestement excessif", une gestion des centres de vacances marquée par "de graves carences"… Dans un rapport daté de juillet 2016 et dont AEF a obtenu copie, la Cour des comptes dresse un "paysage assez sombre" de la gestion l’Anas (Association nationale d’action sociale des personnels de la police et du ministère de l’Intérieur) entre 2009 et 2015. Le document appelle à une "remise en ordre approfondie" de l’association. Réalisé à la suite de la mise en examen du président de l’Anas, Joaquin Masanet, pour plusieurs chefs d’inculpation dont celui d'"abus de confiance aggravé" (lire sur AEF), le rapport de la Cour des comptes constitue aujourd’hui "le livre de chevet" de l’association, affirme à AEF son nouveau président, Pierre Cavret (lire sur AEF).
Les associations chargées de l’action sociale au profit des personnels du ministère de l’Intérieur sont préoccupées par la décision de Bernard Cazeneuve de ne plus mettre d’agents de l’État à leur disposition. La plupart d’entre elles ont reçu, fin juillet, un courrier du secrétaire général, Denis Robin, leur annonçant "la suppression, à compter du 30 juin 2016, des mises à disposition de fonctionnaires". Ces organismes mènent actuellement des discussions avec l’administration pour limiter l’impact de la décision. La volonté du ministre de l’Intérieur de supprimer les mises à disposition fait suite à un rapport de l’IGA préconisant une "extinction progressive" des mises à disposition (lire sur AEF). La mission d’inspection avait été lancée quelques jours avant la mise en examen de Joaquin Masanet, président de l’Anas, l’une des principales associations de ce secteur (lire sur AEF).
Pas de recensement exhaustif des associations chargées de l’action sociale en faveur des personnels du ministère de l’Intérieur, une représentation "inégale" de l’administration au sein de ces organismes, des "dérives" dans leur fonctionnement… Telles sont quelques-unes des critiques formulées par l’IGA dans un rapport sur "le suivi et le contrôle de l’activité des organismes chargés de l’action sociale du ministère de l’Intérieur". Publié par la place Beauvau en juillet 2015, ce document révèle que les 14 principales associations chargées de l’action sociale "reçoivent 20 millions d’euros du ministère de l’Intérieur auxquels s’ajoutent les contributions, parfois non remboursées, de mises à disposition d’agents, de locaux et d’équipements".