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Canopé, le réseau de création et d'accompagnement pédagogiques, publie un nouveau site pour prévenir la radicalisation en milieu scolaire, mardi 16 mai 2017. Ce site entre dans le cadre du Plan d'action contre la radicalisation et le terrorisme, présenté le 9 mai 2016. Il vise à "mieux comprendre le processus de radicalisation, notamment chez les jeunes" mais aussi à "identifier dans le développement psychosocial de l'adolescent les signes précurseurs d’un engagement dans un processus de radicalisation". Ce site se veut être un "outil de formation professionnel à destination de l’ensemble des membres de la communauté éducative pour aborder la question de la radicalisation avec les élèves, notamment par la culture du débat et de l’argumentation".
"L’échec du 'centre de réinsertion et de citoyenneté', fermé en février 2017, a montré les limites de la politique de prévention de la radicalisation", estime la Commission nationale consultative des droits de l’homme dans un communiqué, jeudi 18 mai 2017. Ces limites sont "soulignées par la mission d’information du Sénat sur le désendoctrinement et la réinsertion des djihadistes", dont un bilan d’étape a été présenté en février 2017, ajoute l’organisation. La CNCDH émet en outre "de vives critiques concernant les dispositifs de détection et de prise en charge des personnes dites 'radicalisées'" et publie une liste de recommandations visant à améliorer ces dispositifs. Elle juge notamment nécessaire la suppression du FSPRT (fichier des signalés pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste).
Comprendre le processus de radicalisation violente en Europe et évaluer les mesures de prévention mises en œuvre. Tels sont les deux principaux objectifs de "Practicies", un programme européen de lutte contre la radicalisation, coordonné par Séraphin Alava, enseignant chercheur à l’Université Jean Jaurès de Toulouse. Il organisait à Toulouse, jeudi 11 mai 2017, une première journée articulée autour de la prévention de la radicalisation, afin de présenter son programme devant une centaine de personnes, dont des élus locaux et des familles touchées par ces problématiques.
Le "conseil scientifique sur les processus de radicalisation" est officiellement créé par un décret publié au Journal officiel, jeudi 4 mai 2017. Cette instance, présidée par le Premier ministre, aura pour mission de "favoriser la prévention et la lutte contre les processus de radicalisation" en facilitant le dialogue entre l’État et les chercheurs en sciences humaines et sociales. Elle pourra suggérer "toute mesure visant à améliorer la politique de prévention et de lutte contre la radicalisation". Parmi ses membres figurent le DGPN, le directeur général de la recherche et de l’innovation, la secrétaire générale du CIPDR, le président du CNRS, des représentants d’associations d’élus locaux et jusqu’à treize personnalités qualifiées. Ce conseil scientifique, dont le secrétariat est assuré par l’Inhesj, avait été installé en février 2017 par Najat-Vallaud Belkacem (lire sur AEF info).
La ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche installe, mercredi 8 février 2017, le Conseil scientifique sur les processus de radicalisation, rattaché aux services du Premier ministre. Cette structure "nous offre les conditions nécessaires pour faire du transfert de la recherche vers les politiques publiques, une réalité", déclare Najat Vallaud-Belkacem. "Nous avons besoin d’échanger les uns avec les autres", ajoute-t-elle. "C’est bien un enrichissement mutuel qui doit s’opérer au sein de cette instance."
Le FIPD (fonds interministériel de prévention de la délinquance) est doté, en 2017, de 103 millions d’euros en autorisation d’engagement et 93 millions d’euros en crédit de paiement contre "64 millions en autorisation d’engagement et crédits de paiement en 2016" (lire sur AEF info), indique le CIPDR dans une circulaire du 16 janvier 2017 à laquelle AEF a eu accès. "Cette enveloppe pourra être abondée en cours de gestion […] à hauteur de 21 millions d’euros en autorisation d’engagement et 7 millions d’euros en crédit de paiement", précise la secrétaire générale du CIPDR, Muriel Domenach. L’emploi du FIPD en 2017 "permettra la mise en œuvre des mesures retenues dans le cadre du plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme décidé par le gouvernement le 9 mai 2016 (lire sur AEF info)", indique-t-elle notamment.