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Les dispositions relatives aux sapeurs-pompiers volontaires "n’ont ni pour objet ni pour effet de les priver du droit syndical, et notamment le droit de constituer des organisations syndicales, d’y adhérer ou d’être représenté par ces organisations". C'est ce que précise le Conseil d’État dans une décision rendue vendredi 12 mai 2017. Les sapeurs-pompiers volontaires "exercent la même activité que les sapeurs-pompiers professionnels dans des conditions qui leur sont propres et qui excluent, en principe, l’application du code du travail et du statut de la fonction publique", rappelle la juridiction. Les deux corps ont cependant "des intérêts communs à défendre en ce qui concerne notamment leurs conditions d’emploi, les indemnités qui leur sont dues ou la protection sociale dont ils bénéficient".
"Il est temps que l’État réagisse et qu’à l’image des Français, il apporte enfin aux sapeurs-pompiers les marques de confiance et de reconnaissance qu’ils sont en droit d’attendre", affirme la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France dans un communiqué, lundi 3 avril 2017. La Fédération estime notamment que les sapeurs-pompiers sont "écartés des postes de direction" à la DGSCGC. Elle affirme que "la concrétisation des engagements politiques pris lors de la réforme des emplois supérieurs de direction sur la valorisation de la place des sapeurs-pompiers à l’État reste une réalité virtuelle". La FNSPF demande que les sapeurs-pompiers soient "représentés dans ce qui peut et doit être leur maison mère", le ministère de l’Intérieur.
"Le gouvernement n’a pas pris la mesure du mécontentement", affirment les sept organisations syndicales des agents des services d’incendie et de secours, mercredi 15 mars 2017. Suite à la manifestation ayant réuni la veille à Paris "plus de 5 000 agents" selon l’intersyndicale et environ 2 500 agents selon la Préfecture de police, les syndicats se disent "consternés par l’absence de réponses concrètes, même symboliques de [leurs] interlocuteurs" au ministère de l’Intérieur. Ils demandent notamment "une meilleure reconnaissance des agents des services d’incendie et de secours" et "un véritable secours à personnes de qualité".
"Franchir le seuil de 200 000 sapeurs-pompiers volontaires dans les cinq prochaines années", "protéger les sapeurs-pompiers face aux agressions" ou encore "accroître la participation des sapeurs-pompiers dans les services de l’État chargés de la préparation et de la gestion des crises". Telles sont quelques unes des 32 propositions faites par la Fédération nationale des sapeurs-pompiers aux candidats à l’élection présidentielle, mercredi 22 février 2017. L’objectif est notamment de "faire face à une sollicitation toujours plus importante des sapeurs-pompiers, des moyens qui stagnent et des effectifs qui baissent", indique son président, le colonel Éric Faure.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :