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Un an après avoir voté un plan de mise en sûreté des 182 lycées de la région d'ici 2019 (lire sur AEF info), le conseil régional Paca promet d'"amplifier son effort" par l’expérimentation de "solutions technologiques" permettant d'"affiner la surveillance des flux et le repérage des comportements anormaux". Il propose aussi de former les personnels des lycées, y compris d’État, à la gestion de crise. "Ces mesures, sur la base du volontariat, répondent aux demandes des chefs d’établissement que nous avons sentis désarmés après les événements survenus au lycée Tocqueville de Grasse en mars [lire sur AEF info]", indique à AEF Maurice Battin, conseiller régional délégué aux lycées, le 10 mai 2017, alors que Paca est une région "pilote sur les questions de sécurité". "On ne peut plus se satisfaire de poser des caméras et de rehausser les clôtures", convient le SNPDEN.
Un élève du lycée Alexis de Tocqueville à Grasse (Alpes-Maritimes) est entré avec plusieurs armes dans l’établissement et a tiré sur le proviseur et trois élèves, jeudi 16 mars 2017, aux alentours de 12h30. L’auteur a été interpellé et placé en garde à vue, selon un communiqué de la préfecture des Alpes-Maritimes. Les motifs de l’agression restent indéterminés. Le bilan provisoire fait état de quatre blessés par balle, dont le proviseur, et de 10 autres victimes, choquées ou blessées par la bousculade, précise la ministre de l’Éducation nationale. Najat Vallaud-Belkacem évoque "l’acte fou d’un jeune homme fragile et fasciné par les armes à feu" et souligne l’intervention rapide des forces de police. L’agression "me conduit à justifier l’état d’urgence", déclare de son côté le président de la République, François Hollande.