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Le colonel Éric Freyssinet, conseiller au sein de la mission de lutte contre les cybermenaces du ministère de l’Intérieur depuis mars 2015, prend ses fonctions à la tête de la mission numérique de la gendarmerie nationale, mardi 2 mai 2017, apprend AEF. Cette mission, dont l’objectif est de piloter la transformation numérique de la gendarmerie, a été créée par un arrêté du ministre de l’Intérieur publié le 28 avril 2017.
Le directeur général de la gendarmerie souhaite "ériger la transformation numérique en priorité stratégique" et officialise la création "d’une mission numérique au sein de la direction générale", mardi 24 janvier 2017. Cette mission "guidera l’avancée de la gendarmerie à travers les brumes de la transformation numérique […] pour nous informer sur nos propres capacités et celles de nos adversaires", précise le général Richard Lizurey à l’occasion du 9e Forum international de la cybersécurité à Lille. "Le préfigurateur de cette mission sera nommé dans les prochaines semaines et une équipe de quatre ou cinq personnes sera créée avant l’été", précise le directeur général de la gendarmerie à AEF.
Le groupe de travail interministériel sur la cybercriminalité, dont la constitution avait été annoncée par Manuel Valls en janvier 2013 (AEF Sécurité globale n°196956), rendra son rapport en février 2014, annonce le colonel Éric Freyssinet, chef de la division de lutte contre la cybercriminalité au pôle judiciaire de la gendarmerie nationale, lors de la présentation du « panorama de la cybercriminalité 2013 » du Clusif, jeudi 16 janvier 2014. Présidé par le magistrat Marc Robert, le groupe de travail est chargé « d'élaborer une stratégie de lutte contre la cybercriminalité » (AEF Sécurité globale n°187236).
Pour lutter contre la cybercriminalité, « parler d'un Schengen numérique entre certains pays qui seraient d'accord pour partager un même niveau de protection et de capacité d'investigation pourrait être intéressant ». C'est ce qu'affirme le lieutenant-colonel Éric Freyssinet, chef de la division de lutte contre la cybercriminalité du STRJD (service technique de recherches judiciaires et de la documentation), lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre du Forum international de la cybersécurité (1) à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), mercredi 16 janvier 2013. Il précise qu'il n'y a « plus d'enquête aujourd'hui où la dimension internationale n'est pas essentielle ». Éric Freyssinet explique ainsi que « les délais de traitement [des données numériques] ne sont pas du tout compatibles avec la nécessité d'une enquête judiciaire. Là où une petite enquête pourrait se dérouler en quelques jours si elle se passait sur le territoire national, cela prend plusieurs mois pour obtenir une réponse d'un autre pays. Il y a encore de gros progrès à faire sur la façon dont nous coopérons ».