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"Certains se sont satisfaits du fait que la police ait plus de ressources, plus de matériel, que les effectifs aient été augmentés par endroits au cours du quinquennat écoulé... On aurait pu espérer qu'il y ait autant de moyens mis en œuvre pour la prévention que pour la répression." Dans un entretien à AEF, Sophie Body-Gendrot, professeure des universités et chercheuse associée au Cesdip, laboratoire rattaché au CNRS, déplore le manque d'action du gouvernement en matière de lutte contre les discriminations au sein des forces de l'ordre au cours des cinq dernières années. Pour améliorer les relations entre la police et la population, elle propose notamment de s'inspirer d'autres pays d'Europe. "En France, les professionnels de la police estiment que les résidents ne sont pas leurs partenaires pour coproduire la sécurité."
Le ministère de l'Intérieur lance, mercredi 8 mars 2017, son premier appel à projets "pour la réalisation d'études stratégiques et prospectives en affaires intérieures et de sécurité". "Ces études doivent permettre de contribuer au processus de décision" au sein du ministère de l’Intérieur, explique Denis Robin, secrétaire général de la place Beauvau. Piloté par le Chemi (Centre des hautes études du ministère de l'Intérieur) dans la lignée de la démarche "Intérieur cap 2030" (lire sur AEF info) et de la création d'un "conseil de la stratégique et de la prospective" (lire sur AEF info), l'appel à projets porte sur sept thèmes. Une dizaine de projets "utiles au ministère de l’Intérieur" seront financés "à hauteur de 15 000 euros à 50 000 euros" et devront être rendus à l'automne. Les candidats ont jusqu'au 12 avril 2017 pour se manifester.
Le déploiement des caméras-piétons "est la mesure la plus efficace pour lutter contre les discriminations et apaiser les échanges", affirme Matignon, après une rencontre entre le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, la secrétaire d’État chargée de la Ville et les représentants d’associations
Un collectif dénommé "Stop violences policières" annonce, mercredi 14 septembre 2016, avoir accompagné une saisine collective du Défenseur des droits relative à 68 cas de violences policières en marge des contestations contre la "loi travail". Dans un communiqué transmis à AEF, le collectif indique que la saisine du Défenseur des droits remonte à juillet 2016. Le groupe déclare avoir recueilli au total "un peu plus de 100 témoignages" de victimes de violences policières entre mars et juillet 2016. Constatant "l’extrême brutalité des agents de la force publique" et une "doctrine du maintien de l’ordre de plus en plus brutale et agressive", le collectif estime que cette saisine est "complémentaire d’une plainte classique devant l’IGPN, devant laquelle la force publique est à la fois juge et partie". Le Défenseur des droits indique à AEF que le dossier est "toujours en instruction".