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"Il est nécessaire de proposer aux directeurs de la sécurité et de la sûreté des formations qui leur permettent d’évoluer", estime Pascal Crépin, directeur de la sûreté d’Air liquide, jeudi 27 avril 2017. Le président de la commission "formation" du CDSE (Club des directeurs de sécurité des entreprises) s’exprimait lors d’un colloque organisé par l’association à Paris. "Pour ce faire, nous avons développé des partenariats avec cinq cycles de formation continue", proposés notamment par l’ENSP, l’EOGN et l’Inhesj, précise Pascal Crépin. Il déplore un "déficit récurrent en formation initiale sur les questions de sécurité, de sûreté, d’intelligence économique et stratégique". "Nos jeunes managers restent encore insuffisamment sensibilisés à ces dimensions."
"Dans le cadre du CDSE, nous proposons de formaliser les relations entre les entreprises et l’État en matière d'échange d'informations et de renseignements", affirme Cyril Nguyen, directeur sûreté d'Amundi, lors d'un colloque organisé par l'École des officiers de la gendarmerie nationale, mercredi 1er mars 2017. "Nous souhaitons la création d'un réseau d'échange avec les autorités compétentes, pour que les informations soient données en toute confiance et qu'il y ait un retour d'information", poursuit-il. Pour Alain Bauer, président du collège du Cnaps, "il faut mettre fin une fois pour toute à l'illusion du partage de renseignements". "Il n'y aura pas plus de retours d'informations de la part des services de renseignement vers les secteurs privés qu'il n'y en a de la DGSI ou de la DGSE vers la direction du renseignement militaire", affirme-t-il.
Les entreprises françaises craignent une aggravation des conditions de sécurité à l’international au cours des cinq prochaines années, selon une étude réalisée par Opinionway pour le CDSE en coopération avec Axa assistance. Selon le troisième "baromètre de la sécurité des collaborateurs à l’international", publié mercredi 15 février 2017, 46 % des entreprises interrogées jugent que "la menace que représente l’insécurité à l’international" va "légèrement" ou "fortement" s’aggraver dans les années à venir, soit une hausse de trois points par rapport à l’édition précédente (lire sur AEF info). Plus du tiers des 300 entreprises interrogées (1) estime que l’envoi de collaborateurs à l’étranger présente "plus de risques que par le passé", contre seulement 18 % en 2015.
"Sans nécessairement accorder à tous les agents de sécurité des pouvoirs extraordinaires ou de police, une évolution semble s’imposer, tout au moins dans une logique de prévention, dans le cadre d’infractions constatées ou de levées de doute." C’est ce que préconise le CDSE (Club des directeurs de sécurité des entreprises), dans une "note de position" transmise à AEF, vendredi 6 janvier 2017. L’association de directeur de sécurité formule quatre autres propositions pour "améliorer l’efficacité" des agents de sécurité privée. Outre l’extension des pouvoirs conférés aux agents, elle propose notamment qu’ils puissent être plus facilement dotés d’armes non létales voire "d’autres armements".
Les directeurs de la sécurité des entreprises peuvent "contribuer à aider l’État dans la détection" des personnes en voie de radicalisation, indique Alain Zabulon, le directeur de la sûreté d’Aéroports de Paris, jeudi 15 décembre 2016. "Nous devons être capables de pouvoir échanger sur les signaux faibles qui peuvent être annonciateurs de source de danger", poursuit-il à l’occasion du colloque annuel du CDSE consacré à la radicalisation dans les entreprises.