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Près de cinq ans après l’annonce de fermeture de la filière liquide du site ArcelorMittal de Florange, la mise à l’arrêt des deux hauts fourneaux s’est déroulée sans aucun licenciement, avec "256 départs à la retraite, 40 départs volontaires et 333 nouvelles affectations sur le site", d’après un rapport remis le 5 avril 2017 au Premier ministre Bernard Cazeneuve par le président du comité de suivi de l’accord conclu le 30 novembre 2012 entre ArcelorMittal et l’État (lire sur AEF info). Après plus d’une vingtaine de réunions tenues en Moselle et sur les différents sites français concernés (notamment Dunkerque, Fos-sur-mer et Basse-Indre), François Marzorati, ancien sous-préfet, fait le point sur les engagements pris par ArcelorMittal envers l’État, en termes d’emplois directs et indirects, évoquant aussi les réorganisations initiées pour maintenir l’activité sidérurgique.
« Je vous annonce qu'il n'y aura pas de plan social à Florange. Le groupe Mittal s'est engagé à investir au moins 180 millions d'euros sur les cinq prochaines années », déclare le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, vendredi 30 novembre 2012, à l'issue de plusieurs semaines de discussions sur l'avenir du site sidérurgique lorrain. Fin septembre (AEF n°205846), Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, avait engagé un « bras de fer » avec le groupe ArcelorMittal à la suite de la décision de fermeture des deux hauts fourneaux (employant 550 des 2 800 salariés du site), en s'appuyant sur une solution de reprise. À l'issue du délai fixé par le sidérurgiste pour trouver un repreneur, le gouvernement a finalement obtenu que « les activités du site liées à la filière froide, et notamment l'emballage, [soient] pérennisées et renforcées par un programme d'investissements industriels », selon l'annonce de Jean-Marc Ayrault.
« À partir de quel niveau de demande d'acier le haut fourneau de Florange pourra-t-il redémarrer ? » « Quand les travaux nécessaires commenceront-ils et comment conserver les compétences utiles au redémarrage ? » Telles sont quelques-unes des inquiétudes portées par l'intersyndicale CFDT-CGT-FO du site ArcelorMittal de Florange (Moselle), rapporte mi-mai 2012 à AEF Jacques Minet, secrétaire du syndicat CFDT sur le site, au cours de la 14e semaine de mobilisation. La prolongation de l'arrêt des hauts fourneaux au troisième trimestre a été confirmée lors de l'assemblée générale annuelle du groupe, le 8 mai au siège, à Luxembourg. Lakshmi Mittal, P-DG du groupe, estime qu'ArcelorMittal a « assez de capacités » de production pour répondre à la demande d'acier « sans utiliser Florange », selon la presse régionale. L'intersyndicale a demandé une rencontre avec le nouveau gouvernement.