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"Depuis plusieurs années, des paliers sont un à un franchis dans la violence à laquelle les policiers et les gendarmes sont confrontés. Ils sont devenus des cibles, agressés à cause de l’uniforme qu’ils portent ou de l’insigne qu’ils arborent, attaqués dans l’accomplissement de leur mission", déclare François Hollande, mardi 25 avril 2017 à Paris. Le président de la République s’exprimait lors de l’hommage national rendu à Xavier Jugelé, décédé lors de l’attaque survenue sur l’avenue des Champs-Élysées, jeudi 20 avril 2017. "C’est parce qu’il était policier qu’il a été frappé", souligne François Hollande. En présence des deux finalistes de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, il appelle les décideurs politiques de demain à augmenter les moyens des forces de l’ordre et à assurer la continuité de son action.
Le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, dénonce les propositions de Marine Le Pen et de François Fillon en matière de lutte contre le terrorisme au lendemain de l’attaque survenue sur l’avenue des Champs-Élysées, jeudi 20 avril 2017. Dans une allocution prononcée depuis Matignon, il fustige les "attiseurs de haine du Front national" et met en doute la volonté du candidat Les Républicains de créer des postes supplémentaires au sein de la police et de la gendarmerie. Marine Le Pen et François Fillon "ont fait ce matin le choix de l’outrance et de la division", regrette Bernard Cazeneuve. "Nous sommes à deux jours d’une échéance démocratique fondamentale pour notre pays […]. J’appelle au refus des postures, de la facilité, de l’exclusion et de la haine."
Contrôles aux frontières, fichés "S", renseignement… Quatre candidats à l’élection présidentielle s’expriment sur les moyens à mettre en œuvre dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, vendredi 21 avril 2017, au lendemain de l’attaque au fusil d’assaut qui a tué un policier et en a blessé deux autres sur l’avenue des Champs-Élysées (lire sur AEF info). Marine Le Pen demande au gouvernement "d’ordonner la restauration effective de nos frontières", et veut "l’expulsion immédiate des fichés 'S' étrangers". François Fillon affirme qu’il "maintiendra le contrôle aux frontières" s’il est élu, ainsi que l’état d’urgence. Emmanuel Macron et Benoît Hamon proposent quant à eux de renforcer les moyens du renseignement territorial.
Les syndicats de police nationale expriment leur émotion à la suite de l'attaque à l’arme automatique qui a tué un policier et en a blessé deux autres, jeudi 20 avril 2017 sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris (lire sur AEF info). Alliance police nationale apporte "son total soutien à l’ensemble des forces de sécurité". "Cette nouvelle agression contre les policiers montre que notre pays reste sous le coup d’une menace élevée et que les policiers restent une cible privilégiée", affirme Yves Lefebvre, secrétaire général d’Unité SGP police-FO, dans un communiqué.