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Formation, professionnalisation ou apprentissage en situation de travail (Fest, PST, AST) se développent "fortement" depuis la loi du 5 mars 2014, constate Bernard Masingue (1). Si l'utilisation de la "situation de travail […] s’impose quand il s’agit de professionnaliser la personne pour l’exercice de son emploi", cette modalité d’apprentissage est à la croisée des chemins. Pouvoirs publics et partenaires sociaux vont devoir trancher entre deux approches des AST, l’une visant à la "faire rentrer dans le cadre du contrôle de la formation", l’autre la considérant "comme un processus pédagogique obéissant à des exigences". Dans une tribune publiée par AEF, le consultant penche pour cette 2e hypothèse qui fait de l’AST "un engagement contractuel entre l’employeur et son salarié". Il invite également tous les acteurs à définir un "contrat d’AST" type dont il définit les grandes lignes.
Enedis (ex-ERDF) généralise depuis le début de l’année 2017, le recours à la professionnalisation en situation de travail pour former ses nouveaux techniciens d’intervention polyvalents. L’entreprise inscrit cette démarche, qui a été présentée devant les adhérents d’Entreprise & Personnel le 24 mars 2017, dans le processus de renouvellement de ses effectifs engagé depuis 2008, mais aussi d’évolution de ses métiers. Expérimentée en régions depuis 2010, la professionnalisation en situation de travail (PST) permet, selon les premières observations, de faire passer le délai au terme duquel les nouveaux techniciens sont pleinement opérationnels, de 2 ans à 18 mois. Cette initiative s’inscrit, pour le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, à la fois dans une démarche d’investissement formation et de développement des parcours de formation et de professionnalisation.
« Faciliter le transfert de ce qui est appris par la proximité avec la situation de travail » plutôt que « d'avoir des moments de formation qui vont se passer dans une salle à part, dans un lieu à part, éloignés du terrain » : tel est l'objectif de l'apprentissage en situation de travail, selon Pascale Fotius et Sophie Pagès, auteurs d'une étude consacrée à cette modalité d'apprentissage publiée par Entreprise & Personnel au mois de septembre 2013 (1). À partir d'expériences d'entreprises, les deux auteurs tentent de définir les conditions de réussite de l'apprentissage en situation de travail : posture de l'individu, relations de travail, droit à l'erreur, rôle du manager, etc.