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"La loi Allègre a considérablement changé le paysage, tout ce qui était interdit avant est devenu possible. N’oublions pas qu’avant cette loi, un scientifique ne pouvait pas faire partie du conseil d’administration d’une entreprise à la différence des philosophes ou des banquiers etc.", déclare Jacques Lewiner, doyen de la valorisation de PSL. Il s’exprime lors du colloque intitulé "industrie de santé : quelle indépendance stratégique de la France dans la compétition mondiale", organisé par l’Institut Choiseul et le pôle de compétitivité Medicen Paris Region, mercredi 19 avril 2017. Pour José-Alain Sahel, directeur de l’Institut de la vision, "la loi Allègre n’a pas enlevé la méfiance des chercheurs pour le privé". Quant à Michael Matlosz, PDG de l’ANR, il considère qu’un "changement culturel s’impose" pour que la France devienne plus attractive en termes d’innovation.