En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Grande variabilité du nombre d’expulsions selon les pays, disparités des publics touchés : voici quelques-uns des enseignements figurant dans le chapitre consacré aux expulsions du rapport sur le mal-logement en Europe 2017 réalisé par la fondation Abbé Pierre et la Feantsa. Publiée le 21 mars dernier, cette étude révèle également que "dans les pays les plus exposés, la crise ne s’est pas forcément traduite par une augmentation massive des expulsions en raison d’initiatives politiques". Les auteurs mettent également en avant les mesures liées à la politique du logement, ainsi que les dispositifs intrinsèques à la procédure qui permettent de prévenir les expulsions.
Prévoir plus de places d’hébergement, ne pas expulser sans reloger, garantir l’accès et le maintien dans le logement, développer l’offre de logements sociaux et très sociaux et favoriser l’accès aux droits des mal-logés et des SDF : voilà les "cinq engagements incontournables" que doivent prendre les candidats à l’élection présidentielle pour "en finir avec le mal-logement et la grande exclusion", selon le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans abri et mal-logées. Après avoir présenté jeudi 16 mars 2017 ces cinq priorités qui résument un total de 50 propositions, ce réseau de 50 associations
La France arrive en dixième position sur les 28 pays de l'UE en matière de mal-logement, d’après le classement de la Fondation Abbé Pierre et de la FEANTSA, publié vendredi 26 août 2016. Ce palmarès se base sur des données Eurostat en matière de taux d’effort excessif, d’impayés de loyer ou d’emprunt, de privation sévère, de logement froid et de suroccupation. L’Hexagone a un "taux particulièrement faible de ménages en taux d’effort excessif", avec 5,1 % contre une moyenne européenne de 11 %. En revanche, il enregistre un taux d’arriéré de loyers de 5,8 % contre 4,1 % dans l’UE.
"Mal-logement et santé : le cercle vicieux." C’était le thème de sa campagne de sensibilisation hivernale et la fondation Abbé Pierre y consacre un dossier dans son 21e rapport annuel sur le mal-logement, présenté ce jeudi 28 janvier 2016. La fondation souligne ainsi que "des taux d’effort trop élevés pour se loger peuvent avoir des répercussions en termes de privation d’accès au soin". Et livre plusieurs propositions, telles que donner la priorité à la rénovation des passoires thermiques des ménages modestes, déployer un "bouclier énergétique à un niveau suffisant d’aide à la facture, pour éviter les privations subies par les 5 millions de ménages précaires énergétiques" ou encore "donner aux opérateurs des moyens adaptés aux besoins pour l’accompagnement social, juridique et technique des ménages propriétaires ou locataires victimes d’habitat indigne".