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Suite à la révision de ses aides à la mobilité géographique opérée en 2014, la direction des études de Pôle emploi constate une augmentation de 17 % du nombre d’aides entre 2014 et 2015. 31 % des 125 000 bénéficiaires étaient au RSA en 2015, contre "un quart seulement" en 2013. Cette évolution témoigne d’un "meilleur ciblage" des aides à la mobilité dispensées par Pôle emploi, selon l’étude publiée le 10 avril 2017. Cependant, "la moitié des aides à la recherche d’emploi et le tiers des aides à la reprise d’emploi sont versées à des demandeurs d’emploi ayant un niveau bac + 3 ou supérieur, alors que 13 % des demandeurs d’emploi ont un tel niveau d’étude", note l’étude. De manière générale, 57 % des bénéficiaires des aides à la reprise d’emploi et 55 % des aides à la recherche d’emploi sont des jeunes de moins de 30 ans.
23 % des Français assurent "avoir déjà renoncé à un travail ou une formation faute de moyen pour se déplacer", souligne un sondage Elabe réalisé pour le compte du Laboratoire de la mobilité inclusive. Présenté mercredi 18 janvier 2017, ce sondage pointe le fait que près d’un Français sur cinq a renoncé à se rendre à un entretien d’embauche ou dans une structure d’aide à la recherche d’emploi pour des difficultés de mobilité géographique. Pour les membres du Laboratoire, il est nécessaire de faire collaborer les divers acteurs de la mobilité, de l’insertion et du développement économique pour lever ce qui constitue un frein à l’emploi pour une grande majorité des personnes interrogées.
Pour les chômeurs, "la mobilité résidentielle n’est plus aujourd’hui la ressource qu’elle a pu être pour obtenir un emploi" et pour les actifs, elle "coïncide avec un plus grand risque de sortir de l’emploi", c’est ce qu’indique le Centre d’études de l’emploi dans une étude publiée le 2 décembre 2015. Le lien entre mobilité résidentielle et mouvements dans l’emploi (entrées, sorties) "varie selon les caractéristiques socio-démographiques des individus", précise le CEE. Ainsi, la mobilité résidentielle a bien un effet sur la probabilité, pour les chômeurs, d’entrer dans l’emploi, mais pour les hommes jeunes et très diplômés, de même elle augmente bien les chances pour les actifs de rester dans l’emploi, mais pour les personnes de 40-49 ans uniquement.