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Un financement total de 540 M€ est accordé à 231 chercheurs confirmés lauréats des "advanced grants" de l’ERC en 2016, annonce l’institution vendredi 7 avril 2017. Par rapport à 2015, l’Allemagne passe en tête quant au nombre de lauréats hébergés (45) devant le Royaume-Uni (41). La Suisse arrive en 3e position (25), faisant reculer la France au 4e rang (23). S’agissant de la nationalité des lauréats, les plus nombreux sont les Allemands (46), suivis par les Britanniques (37), les Néerlandais (21) et les Français (18). Au total, ce sont 2 400 projets qui ont été soumis et le taux de sélection s’établit à 9,6 %. Les femmes ont présenté 16 % des projets et représentent 16 % des lauréats. L’ERC précise que ces financements vont permettre le recrutement d’environ 2 000 post-doctorants, doctorants et autres personnels pour accompagner les projets des lauréats.
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Commentant les résultats de l’appel à projets 2016 des "advanced grants" de l’ERC, communiqués le 7 avril 2017, son président Jean-Pierre Bourguignon regrette d’avoir pu financer "seulement 9,6 % des candidats" avec le budget dont il disposait en 2016 (lire sur AEF info), chaque projet retenu pouvant recevoir jusqu’à 2,5 M€ sur 5 ans. Le taux de sélection varie selon les grands domaines de recherche, allant de près de 10 % en sciences physiques-ingénierie et en sciences de la vie à moins de 9 % en sciences sociales et humanités :
Projets soumis | Projets retenus | Taux de succès | |
Sciences de la vie | 746 | 73 | 9,8 % |
Sciences physiques et ingénierie | 1 096 | 108 | 9,9 % |
Sciences sociales et humanités | 562 | 50 | 8,9 % |
Total | 2 404 | 231 | 9,6 % |
Avec 23 lauréats hébergés, la France recule d’une place dans le classement des pays hôtes par rapport aux résultats de 2015, passant du 3e au 4e rang. Le CNRS héberge près de la moitié des lauréats menant leur projet en France.
Les lauréats hébergés en France
Lauréat | Institution hôte |
Francis Albarede | ENS Lyon |
Laurent Blanchoin | CEA |
Corinne Bonnet | Université Toulouse Jean-Jaurès |
Philippe Bousso | Inserm |
Jérôme Bouvier | CNRS |
Thomas Buchert | Université Claude-Bernard Lyon-I |
Michel Campillo | Université Grenoble Alpes |
Cecilia Ceccarelli | Université Grenoble Alpes |
Cathy Clerbaux | CNRS |
Jean-François Donati | CNRS |
Édith Falgarone | ENS |
Laurent Fargues | CNRS |
Andrea Giuliani | CNRS |
Jonathan Grainger | CNRS |
Philippe Jehiel | PSE (École d’économie de Paris) |
Francis Kramarz | CNRS |
Alexander Kuhn | Bordeaux INP |
Jean-François Le Gall | Université Paris-Sud |
Philippe Marcus | CNRS |
Benoît Perthame | UPMC |
Thomas Preat | CNRS |
Christophe Salomon | CNRS |
Bertrand Toen | CNRS |
Sans trop de surprise, c’est l’Université Paris-Saclay qui concentre le plus grand nombre de prix et récompenses scientifiques ces dernières années, d’après les chiffres du MENESR figurant dans les documents Strater et qu’AEF publie sous la forme d’une carte et de graphiques interactifs. Si l’on agrège les membres de l’IUF (sur 2011-2015), les bourses ERC (sur 2009-2016) et les médailles d’or et d’argent du CNRS (sur 2001-2009), Saclay en totalise 245.
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René-Luc Bénichou,
journaliste