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Le plan d’urgence pour la Guyane présenté en Conseil des ministres le 5 avril 2017 prévoit un engagement de l’État d’1,086 milliard d’euros, pour financer les besoins du territoire en termes de sécurité et de justice, de santé et de social, d’éducation, d’équipement et d’aménagement, et soutenir les collectivités et l’économie locales. Rejeté par le collectif Pou Lagwiyann dékolé, leader des manifestations qui touchent la Guyane depuis plusieurs semaines, ce plan prévoit notamment la cession de 250 000 hectares de foncier d’État, pour la construction de logements et l’agriculture. Il est adossé à 12 accords thématiques, dont l’un porte sur le BTP, et prévoit en particulier "la mise en œuvre d’un modèle unique de traitement des situations pour simplifier et améliorer les délais administratifs".
Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité, et George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer, lancent une mission visant à créer une opération d’intérêt national en Guyane, où le territoire est "particulièrement touché par la crise du logement", annonce le MLETR, mardi 23 juin 2015. Cette mission est confiée à un membre du CGEDD, dont le rapport est attendu "d’ici [à] la fin de l’année", pour une création effective de l’OIN "mi-2016". Il se "rendra sur place dès le mois de septembre", pour "étudier les conditions de mise en œuvre d’une OIN – notamment le périmètre d’intervention adapté —, et [pour] proposer, en lien avec les élus locaux, un mode de gouvernance permettant d’associer étroitement les collectivités au processus."