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L’Observatoire de la laïcité estime, dans son rapport annuel remis le 4 avril 2017 à François Hollande, que les élèves des Espé qui ont "réussi le concours de recrutement dans les corps d’enseignants deviennent fonctionnaires stagiaires et à ce titre, ils sont, comme tous les fonctionnaires, soumis à une obligation de neutralité, qu’ils soient dans la position d’enseignant ou d’étudiant".Concernant les étudiants en santé, ils "conservent, durant leur formation universitaire théorique, la possibilité de porter des signes religieux car ils sont à cet instant uniquement des étudiants de l’enseignement supérieur". Cependant, "notamment lorsqu’ils sont en stage ou en FP au sein d’un établissement public de santé, ils sont soumis à l’obligation de neutralité car ils exercent alors des fonctions médicales ou paramédicales et peuvent être à ce titre assimilés à des agents du service public".
Alors que Manuel Valls a assuré que l'interdiction du voile à l’université n’était "pas d’actualité" (lire sur AEF), la question continue de faire débat. Auditionné par le Sénat le 5 mars dernier, Jean-Pierre Obin, Igen honoraire et auteur principal du rapport sur les signes religieux dans les établissements de 2004, estime ainsi que "le gouvernement devra étendre aux universités la loi de 2004 sur les signes ostentatoires religieux d’ici dix ans" ou "peut-être dans dix mois". De son côté, l’Observatoire de la laïcité annonce qu’il va "établir un état des lieux de la façon la plus objective" possible sur la situation dans les universités, en "auditionnant des syndicats d’étudiants, d’enseignants, la CPU, les administrations concernées". Ses conclusions seront rendues "en juin ou pour la rentrée", indique Nicolas Cadène, son rapporteur général, lors d’une rencontre avec l’Ajé.