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Président du bureau du Pôle social du Medef, Alexandre Saubot (UIMM) a défendu l’accord trouvé avec les syndicats sur l’assurance chômage, deux jours plus tôt. Le compromis trouvé est "exemplaire", affirme le négociateur du Medef lors d’une conférence organisée par l’association "Réalités du dialogue social", le 30 mars 2017. Selon lui, la méthode de "diagnostic partagé" s’est révélée efficace pour dégager un consensus sur la question des seniors. Alors que la FFB et le Syntec ont démissionné du bureau du Pôle social du Medef pour marquer leur opposition à l’accord conclu avec les syndicats, Alexandre Saubot a réaffirmé que son mandat était "clair" et que la décision du Conseil exécutif du Medef "a[vait] été prise à une très large majorité". Le président de l’Unédic s’est par ailleurs montré dubitatif sur les projets de certains candidats d’élargir l’assurance chômage aux indépendants.
Les partenaires sociaux ont réussi à se mettre d’accord sur une nouvelle convention d’assurance chômage, mardi 28 mars 2017. En clôture des discussions, les négociateurs CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC avaient annoncé qu’ils défendraient l’accord, sous réserve du paraphe de leurs confédérations. Le bureau national CFDT a d’ailleurs validé l’accord dès le lendemain, mercredi 29 mars 2017. La CPME, le Medef et l’U2P soutiennent eux aussi le projet d’accord. Quant à la CGT, elle précise consulter ses organisations sur l’opportunité d’une signature mais regrette un "texte contre les femmes, les travailleurs précaires et les seniors", ce qui laisse peu de doute sur sa non-signature.
"Nous ne voulons pas voir traité le sujet des contrats courts" dans les négociations sur l’assurance chômage, qui se poursuivront le 23 mars 2017, a déclaré à l’AEF Thierry Grégoire, président des saisonniers de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie et membre, depuis le 10 mars dernier, du bureau du pôle social du Medef. Dénonçant le risque de stigmatisation des branches professionnelles à travers la négociation sur les contrats courts, le représentant de l’Umih s’inquiète de la tournure prise par les discussions où "tout n’est pas mis sur la table", faisant référence aux droits rechargeables, aux ruptures conventionnelles, à l’indemnisation des intermittents et des transfrontaliers, et au droit d’option des agents contractuels de la fonction publique. La question des contrats courts doit, selon lui, être renvoyée à une autre négociation interprofessionnelle.