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Le colonel Laurent Phélip, commandant en second du GIGN (groupe d’intervention de la gendarmerie nationale), doit être installé à la tête de l’unité lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Intérieur, jeudi 30 mars 2017, apprend AEF. Il remplace Hubert Bonneau, général de brigade de la gendarmerie nationale, nommé directeur de la sécurité diplomatique au ministère des Affaires étrangères à compter du 3 avril 2017 par arrêté.
"Les personnels du GIGN effectuent leurs missions en prenant sensiblement les mêmes risques que les personnels du Raid de la police nationale. Pourtant, ils ne touchent aucune indemnité pour compenser leurs sacrifices au service des Français dans l’exercice de leurs missions d’intervention", indique l’association GendXXI dans un courrier adressé au ministre de l’Intérieur, samedi 11 février 2017. "Les qualifications supplémentaires des gendarmes du GIGN vis-à-vis de leurs homologues de la police (parachutistes) ne nous semblent pas être une raison acceptable pour les exclure du périmètre de l’indemnité de missions exclusives", souligne cette association professionnelle nationale des militaires.
Le directeur général de la gendarmerie nationale, Denis Favier, "tient à réaffirmer toute sa confiance au commandant du GIGN, le colonel Hubert Bonneau". C’est ce qu’indique la gendarmerie nationale dans un communiqué publié mercredi 13 juillet 2016. Il fait suite à la révélation, par Le Canard enchaîné, d’une lettre anonyme adressée au général Denis Favier début juin, dans laquelle des membres du GIGN décrivent leur chef comme "incompétent" et mettent en cause son commandement le soir du 13 novembre 2015. S’appuyant sur les conclusions de la commission d’enquête relative aux moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre le terrorisme, la DGGN indique qu'"aucun élément ne vient accréditer la thèse d’un éventuel dysfonctionnement dans l’emploi du GIGN." Dans un courrier rendu public par un ancien chef du GIGN, plusieurs responsables de l'unité apportent leur soutien à Hubert Bonneau.
"Raid, BRI, GIGN, plus personne ne s’y retrouve. Il m’arrive de ne pas m’y retrouver non plus", déclare le chef du Raid, Jean-Michel Fauvergue, lors de son audition par la commission d’enquête relative sur les moyens de lutte contre le terrorisme, le 9 mars 2016. "Le déclenchement systématique de la FIPN n’aurait-il pas l’avantage d’assurer une unicité d’intervention ? À mon avis, c’est peut-être une solution", affirme-t-il, selon le compte rendu publié mardi 12 juillet 2016. Le contrôleur général de la police nationale se dit en outre "persuadé que, dans les cinq à dix ans qui viennent […], une fusion des deux corps [Raid et GIGN] apparaîtra souhaitable". Jean-Michel Fauvergue indique par ailleurs que le préfet de police de Paris "est en train de revoir les règles d’intervention" du Raid et de la BRI. Il revient également sur l’assaut du Raid à Saint-Denis le 18 novembre 2015.