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À court terme, les contrats aidés, notamment dans le secteur non-marchand, "permettent de soutenir efficacement l’emploi" mais à plus long terme, leurs effets sur l’insertion professionnelle sont "mitigés", selon la Dares, dans une étude publiée le 24 mars 2017. Les contrats aidés ont permis de créer environ 21 000 emplois en 2015. En revanche, l’impact propre de ces dispositifs sur l’insertion professionnelle est difficilement mesurable au plan scientifique. "Les enquêtes en cours auprès des bénéficiaires de contrats uniques d’insertion et d’emplois d’avenir devraient permettre d’évaluer les effets d’une durée de contrat plus longue et d’un accès à la formation plus important", ajoute la Dares. Pour l’heure, 37 % des jeunes entrés début 2013 en emploi d’avenir dans le secteur non-marchand ont accédé à un emploi durable six mois après la fin de leur contrat.
Un an après la signature de leur contrat, trois jeunes sur quatre en emploi d’avenir ont bénéficié d’une formation et un jeune sur deux d’une formation certifiante, indique la Dares dans son étude sur les emplois d’avenir, publiée le 5 octobre 2016. L’effort de formation certifiante a plus souvent bénéficié aux plus jeunes et aux moins diplômés, explique la Dares remarquant qu’il s’agit le plus souvent d’habilitations. Si la moyenne est de 26 jours de formation la première année, la durée de formation est très variable, selon le niveau de certification préparé ou le métier occupé, mais aussi le sexe du jeune : "plus diplômées, les jeunes femmes accèdent moins souvent à une formation certifiante", note la Dares.