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Emmanuel Macron propose d’instaurer "un service national de durée courte, obligatoire et universel", samedi 18 mars 2017. Le candidat d’En marche à l’élection présidentielle présentait ses propositions en matière de défense lors d’un discours prononcé à Paris. D’une durée d’un mois, "ce service national universel, encadré par les armées et la gendarmerie nationale, s’adressera aux jeunes femmes et hommes aptes de toute une classe d’âge, soit environ 600 000 jeunes par an", ajoute Emmanuel Macron. "C’est là un projet de société majeur, un véritable projet républicain, qui doit permettre à notre démocratie d’être plus unie et d’accroître la résilience de notre société", ajoute le candidat. "C’est aussi ancrer en profondeur la relation entre la défense et le pays".
"Il n’y a absolument plus aucune place dans l’armée pour encadrer des jeunes" en cas de rétablissement du service militaire. C’est ce qu’affirme Barbara Jankowski, chercheuse à l’Irsem (Institut de recherche stratégique de l’école militaire), dans un entretien accordé à France culture, jeudi 9 mars 2017. Dans le cadre de la campagne présidentielle, "les responsables politiques de tous bords s’emparent de l’idée" d’un retour du service militaire, "sans pour autant préciser les modalités de sa mise en œuvre", constate Barbara Jankowski. Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Luc Mélenchon proposent notamment le retour d’une forme de service national, tandis que François Fillon y est opposé. "Pour former ces jeunes, nous serions obligés de prélever sur cette main-d’œuvre extrêmement qualifiée que sont les soldats d’aujourd’hui, et ça n’aurait aucun sens", déclare Barbara Jankowski.