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L'Inhesj "doit être une force de proposition, un lieu transpartisan au sein duquel se dessinent des constats rigoureux et objectifs et, pourquoi pas, des scenarii pour la décision politique", déclare Hélène Cazaux-Charles (lire sur AEF info), mardi 21 mars 2017. La directrice de l’Inhesj s'exprimait lors de l’inauguration des nouveaux locaux de l’institut à Paris. La structure, qui souhaite "renforcer sa dimension opérationnelle", se dote par ailleurs d’un plateau technique "novateur" pour la formation à la gestion de crises.
Inciter les parquets à recourir à une audition libre plutôt qu’à une garde à vue pour les policiers ou gendarmes mis en cause pour usage de leur arme en service, désigner dans chaque parquet "un magistrat référent en matière d’usage des armes par les forces de sécurité intérieure", améliorer les formations… Telles sont les principales recommandations de la "mission relative au cadre légal de l’usage des armes par les forces de sécurité intérieure", pilotée par la directrice de l’Inhesj, Hélène Cazaux-Charles. Transmis aux représentants des policiers et des gendarmes, le rapport daté de novembre 2016 préconise aussi d’uniformiser le régime particulier d’usage des armes des policiers et des gendarmes, une recommandation reprise par le gouvernement dans un avant-projet de loi (lire sur AEF). Il dresse par ailleurs un état des lieux de l’usage des armes par les policiers et gendarmes.
Les perquisitions administratives autorisées dans le cadre de l’état d’urgence "sont très inefficaces si on veut lutter contre le terrorisme", affirme le procureur de la République de Montpellier, lundi 13 juin 2016. "La véritable efficacité, c'est de faire du judiciaire", poursuit Christophe Barret, qui intervenait lors d’un colloque organisé par l’Inhesj et l'université Paris-XI (Paris-Sud) sur l’état d’urgence. "La lutte contre le terrorisme, c’est rassembler des preuves contre des personnes, c’est démanteler des réseaux" et aboutir à des "condamnations", ajoute-t-il. "Ça, nous le faisons très bien." Les perquisitions administratives sont à elles seules "inadaptées" à cet objectif, même si le procureur souligne qu'elles ont permis de faire "du renseignement".
Dépêche mise à jour le 16 juin 2016 à 15h.