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Où en sont les "conventions ruralité" ? Alors que la première - signée en 2015 dans le Cantal (lire sur AEF) - est arrivée à son terme, AEF a sondé les acteurs de terrain et vous raconte, en trois volets, blocages, avancées et perspectives. Plus de 30 territoires se sont engagés avec l’État dans ce type de contractualisation, qui prévoit de maintenir des emplois enseignants dans les écoles rurales moyennant une révision du tissu scolaire. Au vu du nombre de signataires (bientôt 40 selon le ministère) et de postes alloués (240 depuis la rentrée 2015), la formule peut sembler être un succès. Mais a-t-elle réellement modifié en profondeur les discussions sur la carte scolaire, le maillage des écoles et l’offre éducative accessible dans les villages ? Même si la diversité de ces protocoles et leur jeunesse ne facilitent pas le bilan, celui-ci semble "mitigé" à ce stade.
Lors du comité interministériel aux ruralités, qui s'est tenu en Ardèche le 20 mai 2016, le gouvernement annonce plusieurs mesures à destination des écoles rurales : l’investissement de 50 millions d’euros supplémentaires destinés notamment à soutenir le développement du numérique, la pérennisation des aménagements expérimentaux concernant les rythmes scolaires et le développement des conventions ruralités. Le comité interministériel a d’ailleurs été l’occasion, pour le sénateur de l’Ariège Alain Duran, de remettre son rapport au Premier ministre sur la "mise en œuvre" de ces conventions. Il recommande notamment de suspendre des suppressions de postes d’enseignants du 1er degré, de faire de l’intercommunalité et des bassins de vie les niveaux de référence et d’associer les partenaires représentatifs de la communauté éducative.
Dans le département du Cantal, où les effectifs d'élèves sont en baisse, l’État "contractualise un effort en emplois dans le premier degré, dans la mesure où une politique pédagogique et structurelle est mise en œuvre" par les communes. C’est ce que prévoit la convention signée le 24 janvier 2014 par Pierre Jarlier, président de l’association des maires du Cantal, et Marie-Danièle Campion, rectrice de l’académie de Clermont-Ferrand, en présence du ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon. Cette convention entre en vigueur à la rentrée de septembre 2014, pour une durée de trois ans. Elle décrit des objectifs pour la création de réseaux pédagogiques, le travail sur la qualité des projets scolaires et périscolaires, le service public du numérique éducatif, la formation initiale et continue des maîtres. Des réunions de travail sont prévues sur l’organisation de la carte scolaire.