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Six organisations syndicales (Ferc-Sup-CGT, QSF, Snesup-FSU, SNPREES-FO, SUD-Éducation et SupAutonome-FO) "demandent solennellement au ministère de renoncer [au suivi de carrière] et de ne pas ouvrir l’application ALYA le 25 mars prochain", dans un communiqué commun publié le 19 mars 2017. Elles lancent également une pétition en ce sens, qui a pour le moment recueilli 80 signatures. Cet appel fait suite au recensement par la CP-CNU de la position de chaque section : 23 se sont prononcées pour l’étude des dossiers de suivi de carrière en 2017, 27 s’y refusent et 2 n’examineront que les dossiers des volontaires (1). Les syndicats signataires dénoncent une potentielle "inégalité de traitement entre les universitaires". Un texte circule également auprès des enseignants-chercheurs pour dénoncer "10 idées reçues" sur le suivi de carrière.
Le Snesup-FSU, la Ferc-Sup-CGT et SUD-Éducation appellent, dans un communiqué commun du 21 décembre 2016, à "combattre la mise en œuvre du suivi de carrière". Les trois organisations syndicales invitent "les sections du CNU à ne pas le mettre en œuvre" et "les collègues à ne pas remplir leur rapport d'activité". Il leur est aussi demandé de "se rapprocher des organisations syndicales signataires de cet appel pour organiser collectivement, notamment dans les établissements concernés, l'expression de leur refus de se soumettre à cette procédure". Les syndicats s’opposent à la procédure sur laquelle se sont mises d’accord la CP-CNU, la CPU et la DGRH en juin dernier (lire sur AEF), estimant qu’elle "ne satisfait pas aux caractères volontaire et confidentiel et ne correspond en rien à une appréciation scientifique digne de ce nom de l’activité des enseignants-chercheurs".
"La 21e section du CNU ne siégera pas pour le suivi de carrière tant que des garanties sur la carrière des enseignants-chercheurs n’auront pas été apportées." Telle est la motion adoptée par la section "Histoire, histoire de l’art et archéologie des mondes anciens et médiévaux", le 22 novembre 2016, en session plénière, avec 33 votes favorables et 1 vote blanc. Elle estime que "le dispositif proposé constitue une dépense d’argent public inutile". Après plusieurs années de tergiversations, la CP-CNU, la CPU et la DGRH étaient tombées d’accord sur les termes du suivi de carrière des enseignants-chercheurs en juin dernier, actant la généralisation pour l’année 2016-2017 (lire sur AEF).