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Le conseil régional d’Île-de-France ne signera pas une nouvelle convention avec l’État pour prolonger jusqu’à la mi-2017 le plan de "500 000" formations supplémentaires pour les demandeurs d’emploi (lire sur AEF info). L’exécutif régional pointe l’inefficacité du dispositif pour enrayer la hausse du nombre de chômeurs franciliens en 2016 malgré l’ouverture de nouvelles places de formation et le refus de l’État de comptabiliser les formations non "consommées" prévues par le plan 2016. Sur les 80 267 places de formation que la région devait ouvrir, 60 000 ont effectivement été engagées avant la fin de l’année dernière.
En 2016, Pôle emploi, qui pilote le plan "500 000 formations supplémentaires" dans la région Auvergne Rhône-Alpes, a réalisé 64 300 entrées en formation, dépassant ainsi l’objectif initial de près de 4 000 places, indique la préfecture de région, le 11 janvier 2017. "Le taux de retour à l’emploi six mois après la formation" s’élève à 66,4 %. Dans un contexte où le conseil régional a supprimé 20 000 entrées en formation en 2016 (lire sur AEF), le plan gouvernemental a seulement "pour une part" permis aux organismes de compenser cette baisse de l’activité, selon la Direccte. Un avenant à la convention signée en 2016 devrait acter la poursuite du plan cette année.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.