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Création d'une prime de fidélité, instauration d'une "allocation d’études" spécifique, participation au financement du permis de conduire : trois mesures "d’attractivité" en faveur de la garde nationale entrent en vigueur, jeudi 16 mars 2017. C’est ce que font savoir les ministres de l’Intérieur et de la Défense lors du conseil des ministres, mercredi 15 mars 2017. Ces trois mesures, qui font l’objet d’un décret paru au Journal officiel, "concernent tout particulièrement les jeunes", et visent à "favoriser la montée en puissance de la garde nationale", qui doit passer "de près de 66 000 hommes et femmes actuellement, dont 6 000 employés chaque jour, à 85 000 fin 2018, dont plus de 9 000 seront engagés chaque jour", soulignent les ministres. Les cinq mesures incitatives de la garde nationale représenteront pour l’État un coût total estimé à 12 millions d’euros en 2017.
La garde nationale "va nous permettre de déployer beaucoup plus de personnes sur des missions comme Sentinelle, et plus généralement sur des missions de protection du territoire national", affirme le général Gaëtan Poncelin de Raucourt. Le secrétaire général de la garde nationale s’exprimait lors d'un "talk vidéo" organisé par le HCFDC (Haut comité français pour la défense civile), lundi 27 février 2017. "Nous sommes dans une logique de recentrage des réservistes [pour assurer des missions de protection] sur le territoire national", affirme-t-il. Si la plupart des intervenants soulignent l'importance de la garde, l'ancien sénateur LR Jacques Gautier, président du HCFDC, déplore "une occasion ratée" d’attirer des citoyens souhaitant s’engager contre le terrorisme.
"Le premier comité directeur de la garde nationale, co-présidé par les ministres de la Défense et de l’Intérieur, s’est tenu mardi 10 janvier 2017" à Paris, annoncent Bruno Le Roux et Jean-Yves Le Drian dans un communiqué commun. L’objectif était de "dresser un bilan des mesures prises depuis la création de la garde nationale, le 13 octobre 2016, et de décider des actions prioritaires à conduire en 2017". Les ministres de l’Intérieur et de la Défense précisent que la garde nationale compte désormais "64 250 réservistes", soit "une augmentation de 1 250 réservistes". Ils proposent de "nouvelles mesures d’attractivité" et valident des propositions "visant à expérimenter l’instauration d’une passerelle entre le service civique et la garde nationale, ainsi qu’à étudier l’opportunité de la création d’une Fondation garde nationale".
Le nouveau dispositif de la garde nationale, présenté mercredi 12 octobre 2016 en conseil des ministres, reposera sur "deux piliers", les réserves opérationnelles des armées d’une part et les réserves de la police et de la gendarmerie nationales d’autre part, annonce l’entourage du président de la République, mardi 11 octobre 2016. La gouvernance de la garde nationale, qui "n’est pas une entité autonome", sera "placée sous l’autorité conjointe" des ministères de la Défense et de l’Intérieur.