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Selon un rapport conjoint de l'Igen, de l’IGAENR et du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, la France ne souffre pas de pénurie d’ingénieurs mais des difficultés de recrutement se profilent à l’horizon 2030. Pour renforcer les vocations chez les élèves pour les filières scientifiques et technologiques, les auteurs du rapport (1) se prononcent pour "une stratégie globale". Ils préconisent notamment de "mettre en place une représentation plus systématique des industriels" dans les conseils d’administration des EPLE. Autre mesure envisagée : ouvrir des séries technologiques (notamment STI2D) dans les lycées de centre-ville.
"Développer la culture scientifique" des lycéens et "susciter des vocations pour les métiers à la pointe de la technologie et de la recherche" : tel est l’objectif du collège des sciences que l’académie de Dijon organise chaque année depuis 2010. Vingt-cinq élèves ont participé à la session 2014 qui s’est déroulée au lycée Pierre-Gilles-de-Gennes, à Cosne-sur-Loire, du 7 au 11 juillet 2014. Chercheurs, chefs d’entreprise et conférenciers se sont succédé pour balayer, sous différents angles, le thème retenu cette année : musique et sciences. En lien avec cette opération, la DAAC (délégation académique à l’action culturelle) a ouvert en septembre 2013 huit classes de culture scientifique, en collèges et lycées. Trois classes supplémentaires ouvrent en septembre 2014 où des "résidences" de chercheurs seront également expérimentées en primaire.
"Même si les régions ont un rôle de proximité à jouer" dans la gouvernance de la CSTI (culture scientifique, technique et industrielle), "il faut conserver un État stratège, via le MENESR, avec des correspondants dans les différents ministères concernés, comme celui du tourisme, de l’économie, etc." C’est ce que déclare Bernard Alaux, directeur de Cap Sciences, le centre de sciences de Bordeaux, à l’occasion d’une table ronde sur "la nouvelle gouvernance de la CSTI" le 18 juin 2014 au Sénat. En cela, il rejoint la position de la députée socialiste Maud Olivier et du sénateur UMP Jean-Pierre Leleux, auteurs d’un rapport sur la question (lire sur AEF) et qui ouvrent la table ronde en réclamant "un rôle pilote" de l’État. Sont aussi abordées les questions de disparités entre les régions, les conséquences de la réforme à venir, ainsi que le rôle du PIA dans la gouvernance de la CSTI.