En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Mercredi 15 mars 2017, l’Apec publie une enquête qualitative consacrée aux modalités de recrutement des cadres seniors, à leur intégration et à leurs stratégies de mobilité. "Il ressort des entretiens menés auprès des cadres et des recruteurs trois résultats marquants", indique l’Apec. Les cadres seniors sont recrutés pour leur opérationnalité immédiate et leur maîtrise de l’environnement professionnel. Le réseau de relations est le moyen de sourcing privilégié. Enfin, les représentations liées à la notion de senior sont ambivalentes au sein de l’entreprise. En effet, si les cadres seniors peuvent être valorisés pour leurs connaissances, ce terme peut aussi évoquer des représentations négatives, l’ancienneté au sein d’un même poste pouvant par exemple laisser présager un manque d’ouverture d’esprit et des difficultés d’adaptation à de nouveaux process.
"L’accès à la formation décroît avec l’âge", explique une étude de la Dares, publiée en juin 2016. Le service statistique du ministère du Travail s’intéresse aux facteurs qui limitent l’accès des plus de 50 ans à la formation. "Les seniors sont peu demandeurs de formation : les trois quarts des salariés âgés de 55 ans et plus déclarent ne pas souhaiter suivre une formation (ou une autre formation que celle déjà suivie)", précise le document. "Néanmoins, plus du tiers des salariés seniors mettent en avant le refus ou l’absence de soutien par leur employeur." Ils sont, en moyenne, "bien informés" de l’existence des différents dispositifs de formation professionnelle auxquels ils peuvent prétendre (83 %).
Lutter contre le chômage des seniors et pour l’égalité femmes-hommes est "une question de performance économique" et "une exigence morale", déclare la ministre du Travail Myriam El Khomri, jeudi 10 septembre 2015, lors d’un séminaire consacré à l’emploi des femmes de plus de 45 ans. Confrontées à de multiples obstacles, liés à leur situation personnelle et aux stéréotypes des employeurs, les femmes seniors au chômage ont plus de difficultés à revenir sur le marché de l’emploi, malgré leur expérience et leurs compétences. Sensibiliser et former les recruteurs aux "questions de discriminations" est donc "essentiel", selon l’étude réalisée pour l’association Force Femmes
Alors que le nombre de demandeurs d'emploi de 50 ans et plus a progressé de près de 12% en un an, le gouvernement entend "accroître les moyens pour le retour à l’emploi des seniors". De premières pistes en ce sens ont été présentées aux partenaires sociaux et aux représentants des régions, rassemblés lundi 23 juin 2014 pour une réunion de mobilisation pour l'emploi. Parmi les mesures envisagées, qui seront débattues lors de la conférence sociale, François Rebsamen propose notamment d'expérimenter un dispositif "solidarité - formation PME", qui permettrait à un chômeur de longue durée de remplacer un salarié parti en formation, ou encore d'aménager les contours du contrat de professionnalisation pour le public senior. "50 ans, ne doit pas être le début de la fin, mais peut être le début d’une nouvelle carrière qui peut durer 10 voire 15 ans de plus", affirme le ministre du Travail.