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Le candidat Les Républicains à l’élection présidentielle de 2017 déclare vouloir "supprimer" le Conseil supérieur des programmes s’il est élu car "ses choix et son idéologie ont contribué à l’affaiblissement de notre système éducatif". Il tient ces propos lors d’un rassemblement à Besançon, jeudi 9 mars 2017, lors duquel il précise son programme pour l’enseignement scolaire. François Fillon annonce vouloir "créer une nouvelle catégorie d’établissements scolaires", publics ou privés, "indépendants et innovants". Il estime également que l’État devra "aider" les établissements privés hors contrat sur le modèle du réseau Espérance Banlieue. Concernant les enseignants, le candidat veut qu’ils soient "plus présents" dans les établissements, en contrepartie de l’introduction d’une part de mérite dans leur salaire. François Fillon précise aussi ses propositions pour l’enseignement professionnel.
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Patrick Gérard, rapporteur général du Conseil d’État, est le "co-responsable thématique société civile" pour l’éducation et l’ESR dans l’équipe de campagne de François Fillon, candidat Les Républicains pour les présidentielles. Parmi 40 thèmes de campagne identifiés figurent l’éducation, le numérique ou encore la fonction publique. Pour chacun figurent des référents émanant du monde politique ou de la société civile. L’équipe éducation est composée notamment d’Annie Genevard, déléguée générale à l’éducation et députée LR du Doubs mais également de Christophe Kerrero, directeur général adjoint en charge des lycées à la région Île-de-France et de Marie-Jeanne Philippe, ancienne rectrice de Lille.
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"Les programmes d’histoire sont écrits par des idéologues qui veulent imposer leur vision de la société", déclare François Fillon lors du débat entre les deux candidats à la primaire de la droite et du centre, jeudi 24 novembre 2016. L’ancien ministre de l’Éducation veut confier leur rédaction à "des gens irréprochables, des académiciens, pas dans le secret de l’inspection générale" de l’Éducation nationale. Il souhaite que l’enseignement de l’histoire se fasse comme "un grand récit du début à la fin". L’histoire "n’est pas un récit ou un roman national, c’est une science", réplique Alain Juppé. Par ailleurs, tous deux font de l’éducation l’une de leurs priorités des trois premiers mois de mandat : Alain Juppé veut "faire sauter les verrous à l’apprentissage" tandis que François Fillon veut mettre en place une "grande filière de l’enseignement professionnel".
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François Fillon et Alain Juppé se sont qualifiés le 20 novembre 2016 pour le second tour de la primaire de la droite et du centre, pour l’élection présidentielle de 2017, avec 44,1 % et 28,6 % des suffrages (résultats provisoires). Retrouvez les dépêches AEF consacrées aux projets de ces deux candidats, sur les thèmes de l’enseignement scolaire - François Fillon et Alain Juppé - et notre comparaison des programmes des principaux candidats.
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