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Un quart des passages aux urgences de patients âgés de 15 ans et plus se poursuivent par une hospitalisation dans un autre service, rapporte la Drees dans une étude publiée fin février. La décision d’hospitalisation se fonde principalement sur l’état de santé des patients, mais d’autres facteurs influent, comme l’éloignement important des urgences. Le taux d’hospitalisation depuis les urgences apparaît moins élevé dans les établissements de santé privés à but lucratif (15 %) que dans les établissements de santé publics (26 %). Cet écart est réduit de 7 points si l’on tient compte de l’ensemble des informations disponibles dans l’enquête sur les urgences hospitalières. Les différences de recours des patients ou de fonctionnement des établissements peuvent expliquer l’écart restant.
Le Figaro dans son édition du lundi 31 août 2015 publie une liste de 67 services publics et privés d'urgences hospitalières dont un récent rapport remis à Marisol Touraine le 22 juillet dernier (lire sur AEF) estime qu'ils pourraient être transformés en "centres de soins non programmés" ou "centres de soins immédiats". Guillaume Guichard, l'auteur de cette projection, s'est appuyé sur le rapport de Jean-Yves Grall et sur l'outil Hospi Diag pour dresser cette liste qui cible les "petites services d'urgence à faible activité (< à 8 000 ou 10 000 passages par an)". Ces petits services pourraient, selon le rapport rédigé par l'ancien directeur de la DGS et actuel directeur général de l'ARS Nord-Pas-de-Calais, être transformés en unités labellisées par l'ARS qui s'inscriraient dans le répertoire opérationnel des ressources et dans le réseau territorial d'accès aux soins non programmés.
Une étude publiée ce 13 août 2015 par la Drees montre que 70 % des patients attendent moins d’une heure dans un service d’urgence avant d’être soignés. 90 % sont également examinés dans les 30 minutes suivant leur arrivée. Mais les temps d’attente varient selon le type de patients, et surtout la taille des structures, les gros services ayant plus de difficultés à gérer les périodes d’affluence.
Le nombre croissant de personnes consultant les urgences des hôpitaux pour des motifs "ne le justifiant pas" nécessite d’adapter la stratégie de prise en charge des patients, notamment les urgences "vraies" dont le nombre reste "stable et minoritaire", constate Jean-Yves Grall, directeur général de l’ARS Nord-Pas-de-Calais, à qui Marisol Touraine avait confié en mars dernier, un rapport sur le sujet. Parmi ses propositions, remises mercredi 22 juillet 2015 à la ministre, figurent notamment le recentrage des urgentistes sur leur cœur de métier et la réorientation d’une partie de leur public vers les médecins libéraux.
L'enquête nationale auprès des urgences hospitalières coordonnée par la Drees