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"Moderniser le fonctionnement de la police nationale", "accorder plus de reconnaissance au policier", "poursuivre le recentrage des missions", "associer davantage les policiers à la vie des services". Tels sont les quatre axes du plan de "perspectives 2017" pour la police nationale, présenté jeudi 2 février 2017 aux organisations syndicales par Bruno Le Roux. Ce plan, qui fait suite aux "concertations inédites qui ont été lancées, le 26 octobre dernier, dans chaque département" (lire sur AEF info), comprend plusieurs "pistes d’actions concrètes" pour répondre "attentes fortes" des policiers et "améliorer" leurs conditions de travail, explique la place Beauvau dans un communiqué. Les organisations syndicales saluent les mesures annoncées mais certaines auraient aimé qu’elles aillent plus loin, notamment sur les questions du temps de travail et de la "politique du chiffre".
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, annonce un "plan de sécurité publique" doté de 250 millions d'euros en faveur de la police et de la gendarmerie à l'issue d'une rencontre entre François Hollande et les syndicats, mercredi 26 octobre 2016, après plus de dix jours de manifestations spontanées de policiers. Outre des mesures en faveur de l'équipement des forces, de l'immobilier et de l'abandon de "tâches indues", le plan prévoit des mesures législatives pour faire évoluer les règles de légitime défense et punir davantage les outrages à agent dépositaire de l'autorité publique. Un projet de loi doit être présenté d'ici la fin du mois de novembre. Les policiers "demandent du respect et ils demandent du concret", déclare Bernard Cazeneuve. "Ce plan répond à ces deux légitimes exigences". Au sortir de la réunion, les syndicats saluent des "avancées importantes".
"Je vais proposer que soit accéléré le calendrier de suppression des gardes statiques de préfectures et […] qu’une série de missions de surveillance n’incombent plus à la police nationale, mais soient confiées à des entreprises privées", annonce Jean-Marc Falcone dans un entretien accordé au Journal du dimanche, dimanche 23 octobre 2016. Le directeur général de la police nationale mentionne, parmi les missions qui pourraient être transférées, "la simple garde de détenus hospitalisés, qui mobilise 300 policiers". "Les policiers ne veulent plus de cela. Ils veulent faire de la police, c’est-à-dire arrêter des délinquants. Et ils ont raison !" Après près d’une semaine de manifestations de policiers en dehors des syndicats, Jean Marc Falcone évoque par ailleurs les évolutions en matière d’armement et le "plan de sécurité publique" qu’il doit soumettre au ministre de l’Intérieur.
Bernard Cazeneuve annonce, à l’issue d’une rencontre avec les représentants des syndicats représentatifs de la police, mercredi 19 octobre 2016, plusieurs "décisions concrètes" destinées à répondre aux manifestations non déclarées de policiers organisées au cours des deux nuits précédentes (lire sur AEF). Consultation des policiers dans tous les départements, lancement d’un plan en faveur des policiers et gendarmes affectés en sécurité publique, recentrage des missions sur le "cœur de métier" : le ministre de l’Intérieur veut agir pour "les hommes et les femmes [de la police nationale], qui sont en souffrance parce que leur métier est difficile."
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :