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Le syndicat de généralistes MG France attendait des représentants des quatre candidats invités (Fillon, Macron, Hamon et Mélenchon) le 2 mars 2017 à son colloque à la maison de la chimie à Paris qu'ils aillent au-delà des phrases convenues sur la place des médecins généralistes dans le système de santé pour aborder la question des moyens. Claude Leicher, son président, n'a pas été déçu. En effet, Jean Léonetti, qui représentait François Fillon, est le seul à avoir rejeté frontalement l'idée d'un "fonds" dédié à l'investissement en médecine générale, défendue par MG France lors des négociations conventionnelles. Michel Amiel, soutien d'Emmanuel Macron, a évoqué une "somme conséquente" à investir sur les soins primaires. Le leader d'En marche ! promet en effet de mettre 5 Mds€ (lire sur AEF info) pour les soins primaires, l'innovation en santé, le déploiement de la télémédecine et l’hôpital.
La convention médicale de 2016 devrait pouvoir entrer en vigueur à compter de son agrément par le gouvernement puisqu’elle recueille désormais plus de 30 % des voix dans chacun des collèges (généralistes et spécialistes). En effet, après l’aval donné fin juillet par les deux syndicats mono-catégoriels à savoir MG France et Le Bloc, l’assemblée générale de la FMF s’est finalement prononcée hier, dimanche 21 août 2016 par 53 % des votants, en faveur du compromis élaboré depuis cinq mois. Nicolas Revel, le directeur général de l’Uncam, a aussitôt salué la décision du 2e syndicat poly-catégoriel. Il émet le souhait que cette convention "puisse rassembler le plus grand nombre possible de syndicats signataires". Cet appel vise clairement la CSMF qui doit se prononcer le 25 août alors que le SML a déjà fait connaître, par la voix de son président, son refus de signer le texte.