Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
"Dans le cadre du CDSE, nous proposons de formaliser les relations entre les entreprises et l’État en matière d'échange d'informations et de renseignements", affirme Cyril Nguyen, directeur sûreté d'Amundi, lors d'un colloque organisé par l'École des officiers de la gendarmerie nationale, mercredi 1er mars 2017. "Nous souhaitons la création d'un réseau d'échange avec les autorités compétentes, pour que les informations soient données en toute confiance et qu'il y ait un retour d'information", poursuit-il. Pour Alain Bauer, président du collège du Cnaps, "il faut mettre fin une fois pour toute à l'illusion du partage de renseignements". "Il n'y aura pas plus de retours d'informations de la part des services de renseignement vers les secteurs privés qu'il n'y en a de la DGSI ou de la DGSE vers la direction du renseignement militaire", affirme-t-il.
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
"Sans nécessairement accorder à tous les agents de sécurité des pouvoirs extraordinaires ou de police, une évolution semble s’imposer, tout au moins dans une logique de prévention, dans le cadre d’infractions constatées ou de levées de doute." C’est ce que préconise le CDSE (Club des directeurs de sécurité des entreprises), dans une "note de position" transmise à AEF, vendredi 6 janvier 2017. L’association de directeur de sécurité formule quatre autres propositions pour "améliorer l’efficacité" des agents de sécurité privée. Outre l’extension des pouvoirs conférés aux agents, elle propose notamment qu’ils puissent être plus facilement dotés d’armes non létales voire "d’autres armements".
Les directeurs de la sécurité des entreprises peuvent "contribuer à aider l’État dans la détection" des personnes en voie de radicalisation, indique Alain Zabulon, le directeur de la sûreté d’Aéroports de Paris, jeudi 15 décembre 2016. "Nous devons être capables de pouvoir échanger sur les signaux faibles qui peuvent être annonciateurs de source de danger", poursuit-il à l’occasion du colloque annuel du CDSE consacré à la radicalisation dans les entreprises.
"Un chef d’entreprise qui soupçonne un de ses salariés de radicalisation peut tout à fait contacter les renseignements intérieurs afin de les informer", indique Éric Chalumeau, président du Syndicat du conseil en sûreté, mercredi 9 novembre 2016, lors d’une conférence sur les risques de terrorisme et de radicalisation pour les entreprises et collectivités, au salon Expoprotection, organisé à Paris. "La vision des renseignements est souvent celle d’une structure qui vient siphonner des informations de son propre chef, alors que c’est un service public qu’il est tout à fait normal de contacter", ajoute-t-il.
Le Club des directeurs de sécurité des entreprises annonce, mercredi 20 janvier 2016, la signature d’un "protocole d’accord" avec la direction centrale de la police judiciaire. Il vise à "définir le cadre de la coopération pour renforcer la lutte contre toutes les formes de fraudes et d’escroqueries d’envergure ou d’une particulière complexité".