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François Hollande veut "améliorer le dialogue social" au sein de la police et de la gendarmerie. Le président de la République s’exprimait depuis Chartres, lundi 27 février 2017, où il dressait un bilan des concertations menées auprès des personnels afin d’endiguer le mouvement de protestation au sein de la police nationale. François Hollande veut notamment "davantage de concertation et de communication pour faciliter le traitement et la prise en compte des besoins quotidiens des services". Parmi les autres "axes" qui se dégagent des concertations menées sur le terrain, le président de la République cite la protection des policiers et des gendarmes, avec son souhait de créer un "guichet unique" pour les agents victimes, ainsi que le "recentrage" des forces de l’ordre sur leur "cœur de métier".
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, annonce un "plan de sécurité publique" doté de 250 millions d'euros en faveur de la police et de la gendarmerie à l'issue d'une rencontre entre François Hollande et les syndicats, mercredi 26 octobre 2016, après plus de dix jours de manifestations spontanées de policiers. Outre des mesures en faveur de l'équipement des forces, de l'immobilier et de l'abandon de "tâches indues", le plan prévoit des mesures législatives pour faire évoluer les règles de légitime défense et punir davantage les outrages à agent dépositaire de l'autorité publique. Un projet de loi doit être présenté d'ici la fin du mois de novembre. Les policiers "demandent du respect et ils demandent du concret", déclare Bernard Cazeneuve. "Ce plan répond à ces deux légitimes exigences". Au sortir de la réunion, les syndicats saluent des "avancées importantes".
"Je vais proposer que soit accéléré le calendrier de suppression des gardes statiques de préfectures et […] qu’une série de missions de surveillance n’incombent plus à la police nationale, mais soient confiées à des entreprises privées", annonce Jean-Marc Falcone dans un entretien accordé au Journal du dimanche, dimanche 23 octobre 2016. Le directeur général de la police nationale mentionne, parmi les missions qui pourraient être transférées, "la simple garde de détenus hospitalisés, qui mobilise 300 policiers". "Les policiers ne veulent plus de cela. Ils veulent faire de la police, c’est-à-dire arrêter des délinquants. Et ils ont raison !" Après près d’une semaine de manifestations de policiers en dehors des syndicats, Jean Marc Falcone évoque par ailleurs les évolutions en matière d’armement et le "plan de sécurité publique" qu’il doit soumettre au ministre de l’Intérieur.
Bernard Cazeneuve annonce, à l’issue d’une rencontre avec les représentants des syndicats représentatifs de la police, mercredi 19 octobre 2016, plusieurs "décisions concrètes" destinées à répondre aux manifestations non déclarées de policiers organisées au cours des deux nuits précédentes (lire sur AEF). Consultation des policiers dans tous les départements, lancement d’un plan en faveur des policiers et gendarmes affectés en sécurité publique, recentrage des missions sur le "cœur de métier" : le ministre de l’Intérieur veut agir pour "les hommes et les femmes [de la police nationale], qui sont en souffrance parce que leur métier est difficile."