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Pour Syntec Numérique qui présentait jeudi 23 février 2017 ses dix propositions pour aider le prochain gouvernement à "réussir la transition numérique de notre système de santé", il devient "nécessaire de dépasser le stade actuel des expérimentations ou du pilotage annuel des dépenses de santé". Afin de préserver "l’excellence française", il faut donc, selon les acteurs du numérique regroupés au sein du Comité santé, faire voter une "loi de programmation de santé sur 5 ans". Cette loi de programmation permettrait de mobiliser les financements nécessaires au remboursement des solutions innovantes, à la conduite du changement et à la formation des professionnels concernés par cette évolution. En facilitant la transition vers un système plus performant, le numérique peut contribuer à améliorer l’offre de soins et la qualité de vie des usagers et renforcer la coordination entre les acteurs.
Le Medef organisait ce 26 janvier 2017 un colloque sur les nouveaux modèles économiques et collaboratifs pour la santé, à l’horizon 2030. Lors de ces différentes table-rondes, une représentante d’Orange Healthcare, Nadia Frontigny, vice-présidente de son département care management, a notamment alerté sur le risque de décrochage industriel des acteurs français de l’e-santé, du fait de l’incapacité du système français à dépasser le premier stade de l’expérimentation pour les programmes numériques innovants visant l’amélioration du système de santé.
Si les entreprises se montrent innovantes dans ce secteur, "le big bang de la e-santé n’a pas encore eu lieu" en France, constate un rapport mené par le Pôle interministériel de prospective et d’anticipation des mutations économiques (Pipame), divulgué le mardi 9 février lors d’un rendez-vous avec la e-santé" organisé par le Snitem. Loin derrière les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon ou la Corée du Sud, la France fait partie des pays "moyennement avancés", estime le rapport, qui met en garde contre le risque de voir le marché français pris d’assaut par des acteurs étrangers. En cause : une politique publique mal définie, des financements nombreux mais dispersés, et des expérimentations, comme celles de Territoire santé numérique, qui tardent à se concrétiser. L’étude Pipame propose de renforcer la gouvernance de la e-santé en la rendant interministérielle.
Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a reçu le mardi 13 octobre le rapport du Conseil national du numérique (CNNum) intitulé "La santé, bien commun de la société numérique". La ministre avait en effet confié en février 2014 à Benoît Thieulin, président du CNNum, une mission consacrée au rôle du numérique dans la refondation de notre système de santé. Le rapport formule 15 propositions pour que la transformation numérique "favorise l’émergence d’une société plus solidaire, équitable et innovante". Elles devraient inspirer trois chantiers en cours : la construction du futur service public d’information en santé, l’émergence de nouveaux espaces de co-innovation en santé et les travaux sur le futur dossier médical dématérialisé.
L'Académie de médecine annonce le 13 janvier 2014 avoir approuvé la création d'un conseil numérique en son sein pour permettre à l'institution de se positionner « dans un domaine aujourd'hui incontournable en médecine et en santé mais qui, de par son caractère spécifiquement innovant et son expansion exponentielle et difficilement contrôlable, peut poser question en matière de santé publique », selon les termes de la lettre mensuelle de l'Académie de janvier 2014. Le groupe s'engage à « mettre ses compétences pluridisciplinaires au service d'une réflexion académique concrète et innovante sur un thème d'intérêt public en matière d'information numérique en santé ». Composé d'experts de différents horizons (1), le conseil a débuté ses travaux dans le cadre d'un rapport sur le sujet de l'éducation thérapeutique du patient.