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Le conseil régional des Hauts-de-France et Pôle emploi mettent l'accent sur la mobilité des demandeurs d’emploi, qui sont 30 % à ne pas avoir de moyen de locomotion personnel dans la région. La collectivité territoriale expérimente depuis fin janvier 2017 un dispositif baptisé "En route pour l’emploi" : elle prête des voitures aux personnes qui viennent de signer un contrat d’embauche mais sont encore en période d’essai, moyennant deux euros par jour. De son côté, Pôle emploi intervient en amont, en finançant des déplacements ou des permis de conduire. L'opérateur noue aussi des partenariats localement, comme à Valenciennes avec la plateforme Wimoov. Une étude montre l’impact de ces aides dans la reprise d’emploi.
23 % des Français assurent "avoir déjà renoncé à un travail ou une formation faute de moyen pour se déplacer", souligne un sondage Elabe réalisé pour le compte du Laboratoire de la mobilité inclusive. Présenté mercredi 18 janvier 2017, ce sondage pointe le fait que près d’un Français sur cinq a renoncé à se rendre à un entretien d’embauche ou dans une structure d’aide à la recherche d’emploi pour des difficultés de mobilité géographique. Pour les membres du Laboratoire, il est nécessaire de faire collaborer les divers acteurs de la mobilité, de l’insertion et du développement économique pour lever ce qui constitue un frein à l’emploi pour une grande majorité des personnes interrogées.