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L'adoption mi-février du budget de l’université de Limoges s’annonce tendue, comme l’a été le 3 février celle de la campagne d’emplois 2017, avec 43 postes gelés – 15 de plus que ceux prévus fin 2016, et qu’a réclamés le recteur pour absorber le coût du GVT (1). L’université, dont le déficit de 2015 sera très certainement aggravé en 2016, s’apprête à prendre une autre mesure impopulaire : la réduction de 17 % du coût des formations qui seront accréditées à la rentrée 2018. L’avance de 12 M€ accordée par le MENESR en janvier lui a permis de renflouer une trésorerie "critique", mais ne résout pas durablement le problème du financement des salaires, élevés du fait de l’ancienneté des personnels. Sans compensation de l’État, l’équation n’est pas tenable à terme sauf "bientôt à pousser les collègues dans l’escalier pour récupérer leurs postes", dit le président Alain Célérier.
Le compte financier 2011 de l'université de Limoges enregistre un excédent en fonctionnement de 216 320 euros, annonce l'établissement vendredi 13 avril 2012. Ce résultat est le fruit d'un « travail conséquent en matière de procédures comptables (…) réalisé par les services financiers et comptables de l'université et de ses composantes (…) L'équilibre reste cependant fragile. Il est nécessaire de poursuivre l'effort pour maîtriser les dépenses et développer les ressources propres (formation continue, contrat de recherche, projets européens, taxe d'apprentissage, etc.) », juge l'université, qui a failli passer cette année sous la gestion du rectorat après deux exercices déficitaires en 2009 et 2010. L'établissement rappelle que ces déficits « étaient largement imputables à l'application des nouvelles normes imposées par les commissaires aux comptes suite au passage aux RCE ».
« Bien ancrée dans sa région et très soutenue par les collectivités territoriales », l'université de Limoges a su développer une « recherche de qualité » dont les fleurons sont les laboratoires XLIM (Stic et mathématiques) et IPAM (matériaux), à l'origine du labex Sigma-Lim (1), inauguré lundi 20 février 2012, constate le rapport que l'Aeres a consacré à cet établissement en septembre dernier. Les équipes de SHS sont trop dispersées, estime en revanche l'agence, tout comme les formations, pour lesquelles les évaluateurs prônent « une restructuration [qui] gagnerait à être réalisée au sein du PRES Limousin-Poitou-Charentes ». Malgré des relations « de bonne qualité » avec le CHU, une refonte du secteur santé autour d'axes prioritaires est également souhaitée, l'Aeres estimant que « la taille des composantes ne leur permet pas d'atteindre la masse critique, ce qui devrait les inciter à rechercher de nouvelles collaborations disciplinaires hors de la région ».
Le conseil d'administration de l'université de Limoges a approuvé son budget 2012 vendredi 9 décembre 2011. Ce budget de 150,7 millions d'euros, présenté en équilibre, a été « voté selon la procédure habituelle », précise l'université. Normalement, il aurait dû être arrêté par le recteur, puisque l'établissement fait partie des ceux placés sous gestion rectorale après deux exercices négatifs en 2009 et 2010. Mais le « comité des pairs », composé de deux anciens présidents d'université - Bernard Dizambourg et Claude Jameux -, du recteur de Limoges, de la direction régionale des finances publiques et des représentants de l'université, a estimé, après examen des comptes, qu'il n'y avait « pas lieu de mettre en oeuvre des modalités exceptionnelles d'intervention du recteur ». « L'efficacité de cette mesure n'aurait pas été supérieure au travail collectif que nous avons effectué pour préparer le budget 2012 », précise à AEF Jean Bertsch, le recteur de Limoges, lundi 12 décembre 2011.
« Le compte financier déficitaire en 2009 et 2010, années de passage à l'autonomie, résulte de la conjonction de différents phénomènes : certains d'ordre technique, d'autres reflétant une difficulté réelle à couvrir certaines catégories de dépenses », notamment de masse salariale, explique la présidence de l'université de Limoges aux personnels de l'établissement dans sa lettre d'information électronique du 14 novembre 2011, dont le contenu a été en partie transmis à la presse mardi 15 novembre. Cette mise au point intervient en vue du conseil d'administration qui votera le budget prévisionnel 2012 le 9 décembre prochain. « Après le vote du CA, c'est le recteur de Limoges qui arrêtera le budget 2012, et non le président de l'université [afin de] s'assurer, pour le compte de l'État, que les mesures ont été prises (…) pour atteindre l'équilibre budgétaire », précise la direction de l'établissement.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :