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"La part du GVT 2015 imputable uniquement aux avancements et promotions s’élève à 41 M€, soit les 2/3 du GVT global positif", constate la CPU, grâce à une nouvelle enquête diligentée cette année par ses services, complétant l’enquête traditionnelle menée depuis 5 ans, qu’AEF s’est procurée. "Les établissements n’ont aucune prise sur ces 41 M€ qui dépendent uniquement des décisions de l’État, des mutations et des statuts des personnels", écrit le président de la CPU Gilles Roussel, dans un courrier au directeur de cabinet de Thierry Mandon, le 3 février. Il ajoute que "la CPU estime à 300 M€ le GVT cumulé qui n’a pas été compensé par le ministère depuis plusieurs années". Il demande à évoquer ce sujet lors de la rencontre prévue avec le cabinet le 15 février, regrettant que le groupe de travail CPU/ministère sur le GVT ait été "interrompu sans explication par les services du ministère".
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"Le montant pris en charge au titre du GVT est dégressif en fonction de la date d’accès aux RCE", indique Simone Bonnafous, Dgesip, dans un courrier adressé à la CPU le 28 mai 2015, qu’AEF s’est procuré et dans lequel elle détaille les pourcentages des financements. La CPU lui a en effet demandé, dans une lettre du 4 mai, quels étaient les critères de répartition de l’enveloppe de 31,5 M€ destinée à financer le GVT. Cet échange épistolaire porte également sur les prélèvements sur fonds de roulement et les éventuels "réajustements en cours d’année". À ce sujet, la Dgesip annonce qu’elle va travailler à l’harmonisation des méthodes utilisées par les commissaires aux comptes. Enfin, la Dgesip apporte des précisions sur la compensation boursière, sur le financement des créations d’emplois et de la réforme des catégories C et B.
"Le GVT est une rigolade par rapport à la bombe qui nous attend, que représentent les dépenses énergétiques", déclare Olivier Laboux, président de l’université de Nantes, à l’occasion du grand débat sur la "gestion durable et responsable des campus : quelles priorités ?", organisé par AEF lors des RUE (rencontres universités-entreprises), jeudi 20 mars 2014 à Paris. Il a calculé qu’en cinq ans, les dépenses énergétiques de son université allaient passer de 3,4 millions d'euros à 10,2 millions d’euros. Les différents intervenants s’accordent pour dire qu’au-delà des mesures d’économies, il est nécessaire de repenser l’usage des bâtiments universitaires, de les inscrire dans la ville, de réfléchir à l’échelle du site. Le débat reste ouvert en revanche quant à savoir si cela doit passer par la dévolution du patrimoine à toutes les universités ou non.