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"Cette mauvaise réforme [de la sélection en master] nous oblige à mettre en œuvre des stratégies d’évitement qui ne sont pas dans l’intérêt des étudiants", déclare Guillaume Leyte, président de Paris-II Panthéon-Assas, dans un entretien à AEF le 2 février 2017. Il envisage en effet de fermer certains masters 1 à vocation "sociale" en économie ou gestion - ce qui réduira le nombre de places en master - et prédit une hausse des conditions d’obtention de la licence. Il juge en outre "inévitable" l’irruption de masters à deux vitesses, envisageant par exemple, en droit, de "créer des DU en parallèle des mentions, qui accueilleraient les meilleurs étudiants, les autres poursuivant leur parcours dans les mentions". Il craint enfin que cette réforme ait pour effet pervers d' "assujettir localement les étudiants", en créant des "masters en tuyaux".
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